Wokisme: Arme Des Globalistes Contre La Civilisation Noire Africaine Traditionnelle

08.08.2024

Trop d’Africains aujourd’hui en Occident suivent une tendance moderne appelée “woke”, c’est-à-dire le progressisme dégénéré occidental qui est aujourd’hui une arme des globalistes (apôtres de la non-apolarité) contre la Civilisation Noire Africaine.

ILS SOUTIENNENT CE QU’ILS APPELLENT MINORITÉS POUR LES DÉTRUIRE DE L’INTÉRIEUR

La posture de ce wokisme est de soutenir ce qu’ils appellent minorités pour les détruire de l’intérieur, avec des concepts loin de leur ontologie intégrale et de leur Tradition fondamentale. Le wokisme tire sa force d’un mélange d’idéologie libérale, des tendances post-marxistes et du cosmopolitisme. La sous-culture du woke est imprégnée d’une vision politiquement correcte et globaliste. Elle opère pour détruire les peuples, enracinés dans leur Tradition et leur Identité, en particulier les Noirs Africains. Le wokisme mène l’Homme Noir et la Femme Noire loins de leur ontologie et veut les convaincre qu’ils peuvent être des citoyens d’une “civilisation universelle” (dirigée par les oligarques toubabs apatrides) au détriment de leur Identité collective. Le wokisme, préconisé par les élites globalistes néolibérales, défend ainsi une société dans laquelle l’Individu (authenticité et singularité) sera remplacé par le Dividu (conformisme, fluidité, pas de singularité ). L’Individu ne se reconnaîtra pas dans le cadre d’une communauté traditionnelle. Dans ce wokisme, l’Identité sexuelle n’est pas sauvée: le binarisme Homme et Femme est attaqué, au nom d’une fluidité dividualiste consistant à supprimer tous les ordres originaux et sacrés de la famille. Ici, l’idéologie de genre dirigée par le mouvement globaliste LGBTQ + est préconisée et se propage massivement.

Cette vision du monde qu’ils defendent est appelée “non-polarité”. La non-polarité est l’extension de l’unipolarité occidentale.

-Unipolarité: est né avec le mondialisme au début des années 90 (comme une mutation du capitalisme après la guerre froide dans laquelle le communisme a eté vaincu). Le centre de décision du monde est l’Occident et le guide est l’Amérique. Le modèle idéologique est le néolibéralisme (dans sa variante économique, politique, sociale et culturelle). Il s’aligne à la vision de l’analyste géopolitique Francis Fukuyama, défenseur du concept «fin de l’histoire». Le reste du monde doit suivre l’Occident.

-Non-polarité: est né au début de ce 21e siècle. Le centre de décision du monde sont les ONG, les centres d’accueil, les mouvements citoyens fonctionnels du projet mondialiste, les réseaux horizontaux et virtuels. C’est un modèle qui veut conduire le monde vers l’homologation, la fluidité, sans idéologies, sans Civilisation, sans Tradition, sans Culture. C’est la vision de “societé ouverte” de Karl Popper et du soi-disant philanthropie So-appelé George Soros.

De ce mondialisme, malheureusement, trop d’Africains dans la diaspora sont des victimes, souvent inconsciemment. Le système occidental après avoir esclavagisé, colonisé, néocolonisé, disumanisé, attaqué, aliéné les Noirs du monde, aujourd’hui par le mondialisme, manipule ces mêmes Noirs avec de nouvelles stratégies pour les dominer et les controller: Les batailles anti-racistes (par exemple Black Lives Matter, …), les batailles pour le féminisme noir, les batailles LGBTQ +, l’intersectionnalisme, l’assimilationnisme noir dans les nations blanches, la décolonialité (démolition des statues en Occident et renommer les ru occidentales), le progressisme cinématographique woke (plus de représentation noire dans le cinéma blanc contrôlé par l’oligarchie toubab apatride de la finance), les batailles pour se faire reconnaître comme citoyens européens, et bien plus encore.

Aujourd’hui, les Afro-descendants ne se rendent pas compte que le globalisme les exploite et les utilise pour un but bien précis : les éloigner le plus possible de la matrice civilisationnelle africaine et les empêcher de rester enracinés dans la Tradition fondamentale. Ce globalisme né de l’unipolarisme a, au fil du temps, donné naissance à un nouveau concept appelé récemment non-polarisme, de manière à empêcher la naissance de toute idée conduisant à penser en termes de Pôles/Empires/Civilisations, de sociétés fermées, souverains, avec une matrice traditionnelle.

Les Afro-descendants doivent sortir du globalisme non-polaire qu’ils semblent ignorer, et doivent comprendre que des questions telles que l’antiracisme non-polaire à la sauce BLM (Black Lives Matter) ou l’intégrationnisme non-polaire dans les nations caucasiennes sont des outils de l’oligarchie financière apatride (responsable de l’esclavage, du colonialisme et du néocolonialisme) pour éviter qu’ils s’intéressent aux batailles pour la survie des Noirs, l’Identité Africaine, la souveraineté Africaine et la décolonisation intégrale de l’Afrique, de l’Océanie, des Amériques, etc.

RÉVOLUTION CONSERVATRICE PANAFRICAINE CONTRE LE PROGRESSISME WOKE

L’Occident veut aliéner les Africains et les pousser à accepter les modèles idéologiques mondialistes occidentaux comme les seuls valables. C’est pour cette raison qu’est née la pensée multipolaire qui veut garantir l’existence de multiples centres de décision, de multiples civilisations libres d’entreprendre leurs propres modèles. Quand je parle ici de l’Occident, je ne fais pas référence à la géographie, mais au modèle du « Royaume de la Quantité » (décrit par le génie métaphysicien René Guénon) qui coïncide avec la naissance de la modernité (au sens entendu par le Pérennialisme), américanisme, droits de l’homme libéraux, démocratie libérale, unipolarisme, non-polarisme, mode de vie américain, wokisme, etc.

En revanche, beaucoup, pour le contrer, parlent de « Révolution conservatrice ». C’est ce dont les Africains ont besoin : d’une révolution conservatrice panafricaine (en l’honneur de la philosophie Sankofa conçue par nos Ancêtres en Afrique de l’Ouest) car c’est en embrassant à juste titre notre Tradition fondamentale et en redécouvrant la voie de Dieu et des Ancêtres, que nous pourrons alors pouvoir nous enraciner dans notre Culture et notre Identité, et par conséquent résister efficacement aux détenteurs du Royaume de la Quantité qui sont à l’origine des souffrances du Peuple Noir Africain au cours des 6 derniers siècles.

Le mondialisme a réussi à créer un décorum qui trompe la majorité et lui fait croire qu’elle vit dans la paix et la stabilité, alors qu’en réalité elle vit dans un totalitarisme latent et démoniaque, avec un programme défini auquel il faut s’opposer.

Ce Panafricanisme conservateur-révolutionnaire (ou on pourrait dire, avec un néologisme, « sankofiste ») pourrait être défini par nos adversaires comme « réactionnaire ». Mais force est de constater qu’il y a aujourd’hui d’un côté ceux qui croient en un progressisme dérégulé et dégénéré (wokistes/modernistes/universalistes), et de l’autre ceux qui souhaitent la restauration des principes ancestraux (réactionnaires/conservateurs-révolutionnaires/traditionalistes).

SURVIE DE LA CIVILISATION AFRICAINE

Nous avons une mission en tant qu’Hommes et Femmes Africains et Afro-descendants : assurer la survie de notre Peuple (en cet Âge du Fer où les populations originelles à la peau sombre sont victimes du globalisme occidental), transmettre la science la plus élevée aux générations futures, laisser à nos descendants, à nos enfants et petits-enfants, un autre monde dans lequel l’Identité Négro-Africaine sera à nouveau valorisée, le pouvoir sera à nouveau réhabilité, la Dignité ne sera plus écrasée, la Solidarité, la Justice, la Vérité, l’Honneur, la Famille (Homme-Femme-Progéniture), Autorité Parentale (Père-Mère), Autorité Spirituelle (Être Suprême et son gouvernement ancestral composé des Ancêtres), Tradition (au sens Divin), Fierté Noire et Anti-Impérialisme seront appliqués. Dans cette lutte, l’égoïsme doit être mis de côté et sacrifié pour embrasser une mission verticale et collective.

Par amour des Ancêtres et du Créateur Suprême. Par respect pour la Création.

Farafin Sâa François SANDOUNO, penseur panafricaniste, conférencier et activiste, président fondateur d’Afropolar.