« L’Occident tombera, alors que l’Europe est occupée sans s’en rendre compte, » selon Viktor Orbán
Le dimanche 18 février, Viktor Orbán a tenu son discours annuel sur l’état de la nation au château de Budapest. À six semaines des élections que, selon les sondages, il va probablement gagner à nouveau, pour une troisième fois consécutive, Viktor Orbán est apparu très confiant. Et pas seulement concernant sa réélection.
En bref :
Parmi de nombreux sujets, Viktor Orbán a évoqué bien sûr les élites bruxelloises, George Soros, l’immigration et le V4. Pour lui, « la situation actuelle veut que le danger nous menaçant vient de l’Occident. Ce danger pour nous vient des politiciens de Bruxelles, Berlin et Paris. Ils veulent que nous adoptions leurs politiques : les politiques qui ont fait de chez eux des pays d’immigration et qui ont ouvert la voie au déclin de la culture chrétienne et à l’expansion de l’Islam. Ils veulent que nous acceptions aussi les migrants et que nous devenions aussi des pays aux populations mixtes ».
Mais Viktor Orbán a de grands espoirs, car « Nous devons clairement et franchement déclarer que nous ne voyons pas le combat que nous menons comme une bataille sans espoir ; en fait, comme nous le voyons, nous sommes maintenant au bord de la victoire. Les pays du groupe de Visegrád sont inébranlables. Le monde orthodoxe reste ferme et il semble que la Croatie soit revenue à la raison. L’Autriche s’est maintenant tournée vers le patriotisme et le christianisme. En Bavière, une résistance spirituelle et politique s’est développée sous la direction de la CSU ».
Mêmes espoirs concernant la lutte contre le « philanthrope » George Soros : «Nous comprenons que Soros a choisi de se battre non seulement contre nous, mais aussi contre les Britanniques, le président Trump et les Israéliens. Et partout le sujet est le même : forcer l’acceptation de l’immigration et de la migration. Mais ils ne réussiront pas. Nous ne sommes pas seuls, et nous nous battrons ensemble pour contenir – et ensuite arrêter – le plan de Soros présenté à Bruxelles et à l’ONU. Et si nous avons assez d’alliés – et nous pouvons avoir assez d’alliés – je suis sûr que nous réussirons à la fin ».
Et, ouvertement inspiré par le président américain Trump, Viktor Orbán a déclaré que la nation est la chose la plus importante, et qu’il s’agit maintenant de placer « la Hongrie d’abord ».
Source: Visegrad Post