Le gouvernement livre le complot sur un plateau
10 jours après l’attentat de Nice, le scandale d’Etat se profile. Alors que Christian Estrosi avait réagi quelques heures à peine après l’attaque pour déplorer l’insuffisance de la sécurité autour de l’événement, les polémiques se succèdent à tel point que l’ont ne sait plus où donner de la tête ! Qui ment, qui dit la vérité ?
La policière municipale en charge de la vidéosurveillance à Nice le soir de l’attentat a-t-elle subi des pressions du ministère ? C’est en tout cas ce qu’affirme Sandra Bertin, et elle n’en démord pas ! Selon elle, un émissaire de la Place Beauvau lui aurait, intimé l’ordre de consigner la présence de la police nationale sur le parcours du camion à des endroits où elle n’apparaissait pas sur les vidéos. Le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve, a aussitôt annoncé qu’il déposait une plainte contre la policière pour diffamation. Jean-Marc Falcone, directeur général de la Police Nationale, soutient la position du premier flic de France.
Du côté du ministère comme de la direction de la Police nationale, la réponse aux accusations est habile. Elle consiste à faire passer les révélations de Sandra Bertin comme une attaque envers le travail des policiers, alors qu’elle vise uniquement et simplement le pouvoir. L’affaire de la requête de la place Beauvau pour l’effacement des vidéos avait déjà semé le doute dans les esprits. Désormais, c’est un véritable casse-tête où tout est possible. Les socialistes ont-ils des choses à cacher sur la sécurité autour du 14 juillet niçois ? Sont-ils allés jusqu’à essayer d’éliminer des preuves ou modifier les rapports ?
Il est également envisageable que la policière ait subi des pressions avant de faire son rapport pour insister sur les failles de protection et ainsi aller dans le sens du président du Conseil régional Républicain Christian Estrosi, proche du patron du JDD qui a fait paraître l’interview exclusive de Sandra Bertin. A qui profite donc cette affaire ? La question reste entière. La seule certitude reste que sans l’amateurisme du gouvernement, il n’y aurait pas tant de questions en suspens et les citoyens n’auraient pas l’impression de nager en plein dans les complots d’Etat.
Source : TV Libertés