La gestion externe impose une loi douteuse à la Serbie

25.11.2016

L'Assemblée nationale de la Serbie a voté pour de l'adoption d'une loi prévoyant la poursuite judiciaire pour la négation du génocide des Bosniaques à Srebrenica.

Amendement du droit pénal

Il s’agit effectivement de l'article 387 (5). Selon la nouvelle législation, la remise en cause publique du massacre et des crimes de guerre par les citoyens serbes peut entraîner un emprisonnement d’une durée maximale de cinq ans.

Problème serbe

Cette loi doit être considérée dans le contexte de la pression politique mise sur la Serbie et de la période historique des trente dernières années. L'Occident accuse les Serbes du génocide de la population musulmane qui, selon les experts occidentaux, a eu lieu à Srebrenica.

En vérité, ce n’était rien d’autre qu’une provocation organisée pour discréditer les Serbes, dont témoignent de nombreux faits recueillis par les chercheurs.

La loi en question vise à former un complexe de culpabilité des Serbes pour des soi-disant « crimes de guerre ».

Impuissance des politiciens serbes

Il est à noter que la majorité du parlement serbe a voté pour ces amendements au Code pénal. Nela Kuburovich, ministre de la justice, a souligné dans son intervention « les obligations de la Serbie envers l'Europe ».

La législation de l'UE contient une disposition sur la négation du génocide qui ne concerne que les États membres de l'UE, tandis que la Serbie n'en fait pas partie. En outre, tous les pays de l'UE n'ont pas adapté leur législation à cette disposition.

Chose intéressante - la Cour européenne des droits de l'homme a reconnu en 2015  le droit des citoyens turcs de nier publiquement le génocide des Arméniens.