Sociéte

Gustave Flaubert et notre eschatologie française

Illustration : Isabelle Huppert dans mme Bovary
29.07.2024

Lire la correspondance de Flaubert, c’est comme visiter ce beau pays qu’on ne connaissait que par les films ou les cartes postales. C’est le découvrir lui par-delà des personnages et des histoires. Même le style est mieux, qui échappe aux aigres remarques de notre Roland Barthes. Un mot revient : assommant, un autre : ennui. Tout est vain, tout est mort, tout a été, comme dira Nietzsche.

Bernanos et la "masse disponible" des temps totalitaires

23.07.2024

Bernanos avait rêvé au début, juste après la Libération, et ça donne la France contre les robots, livre qui doit être oublié – même par les ignares et les distraits - car il est dépassé un an ou deux après. Le grand esprit déchante vite (« votre place est parmi nous ! » lui chantait de Gaulle qui part vite aussi) et cela donne ensuite les prodigieuses conférences de « La Liberté, pour quoi faire ?

Sport ou religion ?

04.06.2024

Le sport a des origines préchrétiennes et appartient à la culture grecque antique. Avec le théâtre, la philosophie et les systèmes de gestion de la polis, le sport, et en particulier les Jeux olympiques, était l'un des traits caractéristiques de la civilisation grecque.  C'est dans cette civilisation qu'il a connu son plus grand développement et la forme sous laquelle il nous est connu aujourd'hui.

Rationnement numérique

17.04.2024

De 2014 à 2017, Najat Vallaud-Belkacem occupa le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche sous la présidence du calamiteux François « Flamby » Hollande. Sous sa direction catastrophique, la bureaucratie pédagogiste déconstruisit encore plus les programmes de français, de mathématiques et d’histoire – géographie, et introduisit sans grand succès immédiat le gendérisme. Contre la bonne vieille notation sur dix ou sur vingt, elle encouragea une « évaluation » positive, simpliste et compréhensible par tous, censée valoriser les progrès de l’élève et qui accompagne ses initiatives superficielles.

Le politiquement correct a gagné: la guerre entre les hommes et les femmes est enfin une réalité

12.04.2024

Ils ont passé des années à prêcher la guerre des sexes, à prêcher la discorde là où il fallait de l'amour, à promouvoir l'isolement sentimental, à orchestrer des procès contre les hommes prévaricateurs, avant même que la catégorie "parents des victimes" n'invente la lutte contre le patriarcat. Et voilà qu'ils s'étonnent que mâles et femelles en soient venus à s'affronter sur tout. Les minus habentes politiquement corrects sont de curieux personnages. Ils créent des catastrophes et s'émerveillent des conséquences.