UN PRÊTRE ÉGORGÉ EN FRANCE DANS SON ÉGLISE
Edition spéciale avec une nouvelle attaque terroriste. A peine 2 semaines après l’attentat de Nice, la France est encore le théâtre de la barbarie islamiste. Ce mardi matin pendant la messe, 2 hommes armés de couteau ont pénétré dans l’édifice religieux de Saint Etienne du Rouvray, à côté de Rouen. 5 personnes, dont 2 soeurs et un prêtre ont été pris en otage. Une des religieuses serait parvenue à fuir pour ensuite donner l’alerte. Les forces de l’ordre sont intervenues très rapidement, toutefois, les policiers du RAID et de la BRI ainsi que les gendarmes du GIGN ne sont pas parvenus à empêcher les assaillants de faire des victimes. Si 3 otages ont été libérés, le prêtre, l’abbé Jacques Hamel, 86 ans, a été égorgé tel un martyr. Un autre otage est encore entre la vie et la mort après que les assaillants ont tenté de le décapiter.
Les 2 terroristes ont été abattus par les forces de l’ordre sur le parvis de l’église alors qu’ils tentaient de fuir. Selon un des otages, les individus auraient proféré des cris à caractère islamiste en entrant dans l’église, ainsi qu’au moment de l’assaut final. Ils se seraient revendiqués de Daech. Le parquet anti-terroriste de Paris s’est saisi de l’affaire. Une cellule de crise pour les victimes et leurs proches a été installée dans la mairie. L’attaque dans cette ville d’à peine 30 000 habitants prouve que les métropoles françaises ne sont pas les seules cibles, mais qu’au contraire, les terroristes peuvent frapper partout…
A l’heure où nous parlons, nous ne connaissons pas précisément l’identité des assaillants. L’un des 2, dont les initiales seraient A.K., aurait été reconnu visuellement, ses parents habiteraient à Saint-Etienne du Rouvray. En 2015, il aurait tenté de partir faire le djihad en Syrie sans succès. Il avait été refoulé à la frontière turque puis arrêté. A l’époque, le parquet anti-terroriste s’était opposé à sa libération et avait fait appel. Il portait un bracelet électronique depuis mars 2016 avec une autorisation de sortie entre 8h30 et 12h30… Il avait visiblement une fiche S, comme son complice. Aucun commentaire officiel n’a été fait quant aux fiches S des terroristes, qui, une nouvelle fois, se baladaient libres dans la nature, y compris avec un bracelet électronique.
Quoi qu’il en soit, le mode opératoire, la décapitation comme dans les vidéos de propagande de Daech, choque tout particulièrement les esprits. Déjà en juin 2015, la mort d’Hervé Cornara à Saint-Quentin-Fallavier avait marqué. En effet, Yassin Salhi avait décapité le père de famille et exposé sa tête sur une grille.
Par ailleurs, des projets d’attentats de l’Algérien Sid Ahmed Glam contre des églises à Villejuif dans le Val-de-Marne avaient été déjoués en avril 2015. Pour autant, aucun dispositif de sécurité particulier n’avait été prévu pour sécuriser les églises et ce, malgré l’annonce de renforcement du plan Vigipirate faite par François Hollande. En effet, si les quelques 700 écoles juives et synagogues et les 1 000 sur 2 500 mosquées en France sont protégées dans le cadre de l’opération Sentinelle, il est presque impossible de déployer un dispositif efficace pour sécuriser efficacement les quelque 45 000 églises de France.
Alors que les Journées mondiales de la Jeunesse s’ouvraient ce mardi à Cracovie, la communauté chrétienne est endeuillée de la pire des manières. L’Etat Islamique avait largement menacé de s’attaquer à la communauté chrétienne dans ses vidéos de propagande. Le Vatican a rapidement réagi pour condamner cet acte barbare tout en s’opposant aux diverses déclarations dénonçant une “guerre de religion” en marche.
François Hollande et Bernard Cazeneuve sont allés sur place. “Epris d’une grande lucidité”, le chef de l’Etat a confié que la France était face à une nouvelle épreuve… Après s’être fendu d’une pensée pour tous les catholiques de France, le président de la République a annoncé qu’il tiendrait une réunion mercredi avec les responsables de tous les cultes en réaffirmant le besoin d’union nationale… Union nationale qui a, malgré toutes les incantations socialistes, de plus en plus de plomb dans l’aile.
Le président des Républicains, Nicolas Sarkozy, a quant à lui pris la parole en début d’après-midi. Après avoir témoigné son soutien aux Catholiques et à l’Eglise, il a déclaré que la France était en guerre, guerre qu’il faut mener et gagner. Il a également réclamé que le président de la République et les ministres socialistes appliquent les mesures proposées par les Républicains, jusqu’ici rejetées d’un revers de main. Dans ce cadre, Nicolas Sarkozy réclame la fermeture des mosquées salafistes et l’expulsion des imams radicaux, ainsi que le placement des fichés S en établissements sécurisés. Les media du système, entre 2 interviews de musulmans choqués par le drame, comparent déjà cette mesure à Guantanamo, insinuant qu’elle serait une atteinte aux droits de l’homme…
Source : TV Libertés