Theresa May, nouveau premier ministre britannique
Elle sera donc la prochaine Premier ministre britannique. Pour le maintien dans l'Union européenne au cours de la campagne du référendum, elle s'est désormais fixer comme objectif de mener à pied ferme la mise en place du Brexit.
«Ken Clarke dit que je suis une femme sacrément difficile. Le prochain à le découvrir sera Jean-Claude Juncker», lançait-elle devant les députés conservateurs, à propos du président de la Commission européenne.
«Il n'y aura pas de tentatives de rester dans l'UE, pas de tentatives de la rejoindre par la porte de derrière, et pas de second référendum.» On ne saurait être plus clair. «Notre pays a besoin d'une direction forte et expérimentée pour le conduire à travers cette période d'incertitude économique et politique, pour négocier le meilleur accord pour la Grande-Bretagne alors que nous quittons l'UE, et nous forger un nouveau rôle dans le monde»
Theresa May est souvent comparée à la chancelière Angela Merkel. En plus d’un charisme modéré, elles ont en commun d’être de la même génération, d’être filles de pasteur, peu portées sur les mondanités et sans enfants. Cette fille d’un révérend anglican, issue de la classe moyenne, a commencé sa carrière politique en 1986 où elle a rencontré son mari. Elle a commencé sa carrière dans l’économie, par un bref passage à la Banque d’Angleterre.
Le 12 mai 2010, Theresa May est nommée secrétaire d'État à l'Intérieur et ministre des Femmes et des Égalités dans le gouvernement de coalition de David Cameron. Malgré ses déclarations hostiles à l'immigration, ses coups de menton, elle ne parvient pas à réguler les importants flux migratoires auxquels le Royaume-Uni doit faire face22. En 2015 et 2016, le nombre d'entrées légales d'étrangers dans le pays atteint ainsi un record historique.
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