Nicolas Dupont-Aignan future Premier Ministre de la France
Élue Présidente de la République, je nommerai Nicolas Dupont-Aignan Premier Ministre, avec un gouvernement d'union nationale.
Nous n'avons plus le temps. À tous les Français : le moment est venu de se grouper pour défendre l'intéret de la France. Ensemble, unis, redonnons à notre pays sa grandeur. Vive la République ! Vive la France !"
Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan tenaient ce matin une conférence de presse, et scellent ensemble l'Alliance patriote et républicaine !
Nicolas Dupont, appelé Nicolas Dupont-Aignan, né le 7 mars 1961 à Paris (XVe), est un haut fonctionnaire et homme politique français.
Il est successivement membre du Rassemblement pour la République (RPR), du Rassemblement pour la France (RPF) et de l'Union pour un mouvement populaire (UMP), avant de fonder et présider Debout la France (DLF), anciennement Debout la République, parti se réclamant du gaullisme et du souverainisme.
Il est maire d'Yerres (Essonne) depuis 1995 et député du département depuis 1997. Candidat aux élections présidentielles de 2012 et de 2017. De 1993 à 1994 : chef de cabinet, puis conseiller technique du ministre de l'Éducation nationale (François Bayrou)
De 1994 à 1995 : conseiller technique pour l'emploi, l'écologie urbaine et le bruit, au sein du cabinet du ministre de l'Environnement (Michel Barnier)
Il adhère à l'Union pour la majorité présidentielle lors de sa création formelle, et se présente à la direction avec Sylvie Perrin et Christophe Beaudouin.
Il dénonce l'abandon des références gaullistes de l'UMP. En mai 2004, dans la perspective du futur référendum français sur la constitution européenne, il présente une motion intitulée Pour une autre Europe lors d'un conseil national de l'UMP, motion qui obtient près de 20 % des voix.
En désaccord avec Nicolas Sarkozy, il annonce son départ de l'UMP le 13 janvier 200722 et crée le 31 mars 2007 le parti politique Debout la République.
Nicolas Dupont-Aignan s'est toujours résolument déclaré gaulliste, républicain et souverainiste, attaché à l'État-nation français et à la position de la France dans le monde. En écho à la célèbre et « certaine idée de la France » de Charles de Gaulle, il inscrit son positionnement politique dans le mouvement souverainiste, hostile à l'euro et aux institutions européennes actuelles (Commission européenne, BCE, etc.) qu'il qualifie de « technocratiques » et contraires aux intérêts du pays. S'il déclare ne pas se reconnaître dans l'habituel clivage politique français droite/gauche, Dupont-Aignan se fait l'ardent combattant d'une Union européenne dont il juge qu'elle « impose un modèle fédéral autoritaire, opposé aux nations, anti-démocratique, et composé d'organisations technocratiques non responsables devant le peuple »45, tout en insistant sur sa volonté à construire « une nouvelle Europe des États et des coopérations, dans le cadre d'un traité simplifié et limité aux questions de l'organisation des pouvoirs ». Son antifédéralisme européen et ses positions souverainistes (proches en substance de certains mouvements, tel celui de Philippe de Villiers, ou de Jean-Pierre Chevènement) qui l'ont poussé à s'opposer à de nombreux traités européens (Traité de Maastricht notamment) et à quitter l'UMP en 2008, se traduisent dans son discours par un farouche rejet de l'Euro, qu'il accuse être un choix politique plus qu'économique et qui, selon lui, étoufferait la compétitivité de l'économie française46. Il indique cependant qu'il n'est « pas favorable au Frexit, du moins immédiat », préférant essayer d'abord de « réorienter la construction européenne », et qu'il est en cela « différent de Mme Le Pen ».
Le discours souverainiste de Dupont-Aignan (et de son parti politique, Debout la France) est à situer en parallèle de l'héritage gaulliste qu'il revendique fermement. Se définissant avant tout comme « gaulliste social », Dupont-Aignan se veut défendre les grands principes républicains (école publique obligatoire et laïque, laïcité, sécurité, ordre, etc.) ainsi qu'un patriotisme « modéré » à tous les niveaux (économique, politique, etc.). Refusant toute « tutelle supranationale », il se réclame de l'œuvre du général de Gaulle et, par extension, du gaullisme traditionnel, en centrant son action politique, outre sur la question européenne, autour de thèmes tels que la souveraineté nationale et populaire, la place de la France dans le monde et son rayonnement ou le progrès socio-économique. Si, de par ses positions conservatrices sur les plans sociétal et politique, il peut être classé à la droite de l'échiquier politique français, Dupont-Aignan se définit avant tout au travers de ses convictions patriotiques et non, selon lui, d'un classement politique à droite ou à gauche.