On évite la Troisième Guerre mondiale grâce à ce trait de caractère de Poutine, selon un colonel US
Vladimir Poutine ne cède pas aux émotions face aux actions irréfléchies de l’Ouest, c’est ce qui empêche le déclenchement de la Troisième Guerre mondiale, indique Douglas Macgregor, ex-conseiller du chef du Pentagone. Et ce alors que le conflit en Ukraine est tout à fait « fabriqué » par l’Occident qui cherche depuis des années à affaiblir la Russie.
La réaction raisonnable du président russe aux démarches irrationnelles des États-Unis et leurs alliés permet d’éviter la Troisième guerre mondiale, a déclaré le colonel Douglas Macgregor, ancien conseiller du secrétaire d’État à la Défense sous la présidence de Donald Trump.
« Nous devons être reconnaissants de ce que Poutine fait preuve de retenue. Ce n’est pas quelqu’un qui cède aux émotions, Dieu merci. Mais ici [à Washington, ndlr] on est gouverné par beaucoup d’émotion et ça m’inquiète », a-t-il estimé lors d’un entretien à la chaîne YouTube London Real.
Il a rappelé que la Russie avait lancé son opération militaire spéciale en Ukraine pour protéger son propre territoire, avec des objectifs concrets excluant toute crise mondiale.
Moscou n’a jamais eu l’intention d’utiliser une arme nucléaire en premier, seulement en riposte, ce qui est d’ailleurs entériné dans sa doctrine.
En revanche, à Washington, on entend souvent des propositions « stupides ». Par exemple, effectuer « une petite frappe nucléaire » avec une arme tactique, souligne Douglas Macgregor.
Une crise « fabriquée »
La situation actuelle en Ukraine est d’origine artificielle, poursuit-il. Elle vient du travail imaginé, mené par les États-Unis depuis au moins les 20 dernières années, justement pour affaiblir et saborder la Russie « par tous les moyens possibles. »
En plus de cela, l’Occident ment systématiquement au sujet de la Russie et de l’Ukraine, « depuis des mois voire des années », ce qui s’inscrit dans sa stratégie antirusse. De ce fait, l’ex-militaire qualifie l’Occident d’« empire du mensonge. »
Plus tôt, Douglas Macgregor avait estimé que lorsque le conflit serait fini, l’Ukraine s’effondrerait et, avec elle, l’OTAN. Il avait également indiqué dans une interview que, contrairement aux analyses de Washington, ce conflit n’avait pas affaibli la Russie, mais au contraire l’OTAN.
Source : Sputnik Afrique