Diminuer les dépenses publiques au lieu de taxer les riches et les pauvres !

08.12.2018

Le piège, pour les gilets jaunes, serait d’être récupérés par les revendications sociales tous azimuts et de vouloir faire de la France une deuxième Italie, celle de Luigi Di Maio qui conduit le pays à la faillite. La révolte des gilets jaunes a obtenu l’approbation des Français car elle s’élevait contre la taxation énergétique démente et dictatoriale, au nom d’un réchauffement climatique nullement prouvé par le gaz carbonique (CO2) humain.

Il faut que les Français se libèrent du complexe pavlovien et des appels simplistes à taxer les riches. Macron a fait une chose intelligente en supprimant cet impôt imbécile. L’ISF rapportait entre cinq et sept milliards par an à l’État, mais il engendrait un manque à gagner fiscal en impôts classiques de trente milliards par an. Rétablir l’ISF amènerait donc l’État à ponctionner encore davantage les pauvres et les riches restant en France de 24 milliards d’impôts supplémentaires. Il n’y a qu’en France qu’on veut punir bêtement le riche au lieu de chercher à l’attirer pour créer des richesses et des emplois !

Si taxer les riches était la solution, la France serait déjà un pays de cocagne, puisque c’est le seul pays au monde à avoir introduit l’ISF. Il faut, au contraire, faire venir les riches. De même, demander une hausse du SMIC – déjà très élevé en France par rapport aux autres pays européens -, c’est entraîner des hausses de prix, la perte de notre compétitivité avec encore davantage d’emplois qui disparaissent.

La France est le paradis de l’État-providence laxiste puisque ses dépenses publiques représentent 56 % du PIB, dont l’essentiel provient de dépenses sociales. Avant de s’en prendre aux riches, il faut donc commencer par supprimer toutes les dépenses sociales provoquées par l’immigration folle (allocations familiales pour les familles d’origine immigrée, AME, coût régalien de l’accueil des immigrés légaux et clandestins…).

Contribuables associés crie depuis trente ans dans le désert en disant qu’il faut commencer par traquer les gaspillages, diminuer le nombre des fonctionnaires et les dépenses publiques. Les impôts et taxes excessifs sont la simple conséquence de dépenses publiques excessives. Cela fait trop longtemps que la France est championne du monde des dépenses publiques, des taxes et des impôts. En achetant du carburant chez son pompiste, l’automobiliste paye non pas de l’essence mais essentiellement des dépenses publiques ! 

Si la France ne veut pas connaître le sort de l’Italie et de la Grèce, il faut qu’elle maîtrise son déficit budgétaire. Suite à la pression des gilets jaunes, le gouvernement pourrait être amené à adopter, enfin, une politique intelligente, nonobstant l’invasion migratoire qui paraît une tare congénitale de Macron, puisqu’il souhaite signer l’abominable pacte migratoire onusien de Marrakech. Édouard Philippe a pu déclarer : « Si les impôts baissent, il faudra que les dépenses baissent, car nous ne voulons pas léguer des dettes à nos enfants. » Pour la première fois, le gouvernement semble se préoccuper de « financement par des économies qui seront détaillées prochainement ».

De plus, il ne faut pas être dupe de l’annonce mettant fin à la hausse des prix du gaz et de l’électricité pour cet hiver. Elle est illégale car les coûts d’approvisionnement d’EDF et d’Engie doivent être répercutés intégralement sur les tarifs réglementés qui concernent 26,5 millions de foyers. Le conseil d’État a toujours donné raison aux fournisseurs d’énergie. Le consommateur n’échappera pas à des rattrapages tarifaires et, donc, à une augmentation du prix du gaz et de l’électricité. Par contre, les taxations correspondant à la folle politique des énergies renouvelables sur nos factures EDF devront, un jour, être supprimées.

 

Les gilets jaunes peuvent être la pire ou la meilleure des choses, selon la tournure gauchiste ou non que vont prendre les événements et les revendications. La France ne doit pas devenir une seconde Italie et sombrer encore davantage dans le laxisme, sinon, seul un militaire à poigne pourra nous sortir de ce pétrin !

Source - Boulevard Voltaire