Le féminisme a ouvert la voie au transgendérisme

Dans le numéro du printemps 2023 du City Journal, Kay Hymowitz, dans un article bien écrit et bien documenté, fait état du succès des mouvements transgenres qui utilisent les écoles publiques pour enseigner aux enfants qu’ils pourraient être nés dans le mauvais sexe. Une «industrie de la santé» s’est développée autour de l’idéologie transgenre, et des médecins mènent désormais des expériences à la Joseph Mengele sur des enfants américains. Hymowitz note que l’approche transgenre des enfants met de côté tout ce que nous savons de l’enfance et de la nature humaine, et qu’elle ébranle les mœurs juridiques et culturelles qui constituent le fondement de notre société. En fait, le transgendérisme jette l’accumulation des connaissances sur les enfants dans le trou de mémoire.

Bien que les médias se concentrent sur les hommes qui prétendent être des femmes, il semble que peu d’hommes entreprennent une opération chirurgicale pour changer physiquement leur apparence sexuelle. Il ne semble pas y avoir beaucoup de Jazz Jennings. La plupart des hommes «transgenres» prétendent simplement être des femmes afin d’avoir accès aux zones privées féminines et de pouvoir se mesurer aux femmes dans les compétitions sportives. Il semble que ce soient les jeunes filles qui soient les plus susceptibles de vouloir être du sexe opposé. Je blâme les féministes pour l’insatisfaction des jeunes filles à l’égard de leur sexe.

L’idée maîtresse du mouvement féministe était de rendre les femmes insatisfaites de leur rôle et de les encourager à assumer des rôles masculins. Helen Gurley Brown, longtemps rédactrice en chef de Cosmopolitan, a encouragé les femmes à avoir la même promiscuité sexuelle que les hommes et à avoir autant de partenaires sexuels qu’elles le pouvaient, tout en cherchant à acquérir des rôles masculins dans les entreprises, l’armée et les professions juridiques et médicales. Les rôles normaux des femmes en tant que mères et femmes au foyer ont été dénigrés. Le message était clair. Les rôles féminins sont indignes des femmes et celles-ci doivent les abandonner.

En fait, les féministes ont discrédité les femmes en discréditant leur rôle, et maintenant le transgendérisme, en permettant aux hommes d’être des femmes, a détruit le concept de la femme. Si un homme peut être une femme, qu’est-ce qu’une femme ? Les femmes sont nourries dans leurs gènes, mais le féminisme les a détournées de leur rôle nourricier et les a rendues malheureuses et confuses d’être des femmes. C’est ainsi que j’explique pourquoi le mouvement transgenre est plus répandu chez les jeunes filles.

Aujourd’hui, les films, les émissions télévisées et les jeux vidéo présentent des femmes dans les rôles agressifs traditionnellement dévolus aux hommes. Ce sont les femmes qui commandent. Elles battent et tuent les hommes faibles qui succombent à l’autorité féminine. En fait, les femmes sont devenues des hommes en occupant le rôle masculin. Il y a trente ans, le New York Times a fait l’éloge d’Helen Gurley Brown pour avoir aidé les femmes à redéfinir leur rôle dans la société. Puisqu’on attend des filles qu’elles soient des hommes, il n’est pas étonnant qu’elles veuillent ressembler à des hommes.

Les parents ne s’en rendent pas compte, mais ils se heurtent au féminisme et au transgendérisme.

source : Paul Craig Roberts

traduction Avic – Réseau International