L’ISF : racket fiscal des riches. L’écologie : racket fiscal des pauvres
Les gilets jaunes ont tout à fait raison de dénoncer le racket fiscal énergétique de Macron, mais l’ISF-IFI est lui aussi un racket fiscal, celui des riches, qu’il importe également de dénoncer. Les riches et les pauvres passent leur temps à se renvoyer la balle des prélèvements fiscaux, selon le résultat des urnes. Le problème fondamental de la France, pourtant, c’est qu’elle dépense trop et mal, souvent pour des raisons idéologiques telles que la suicidaire immigration de 400.000 personnes par an dont le coût est de 80 milliards d’euros. La France est mal gérée par trop de fonctionnaires. Selon la maxime de Bossuet, « Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes ».
L’ISF n’existe nulle part dans le monde et dans l’Union européenne, à l’exception de l’Espagne, qui vient de le rétablir pour probablement bientôt le supprimer à nouveau. Cet impôt injuste, anti-économique, fait fuir les riches car le détenteur du patrimoine est censé avoir déjà payé l’impôt pour le constituer. De plus, il ne tient pas compte du revenu, ce qui posa de nombreux problèmes à des habitants de l’île de Ré, dont la valeur du patrimoine familial augmentait tandis que leurs revenus restaient identiques.
Avec l’ISF, 340.000 personnes payaient 5,5 milliards d’euros chaque année, soit, en moyenne, 16.000 euros d’impôts supplémentaires par personne assujettie. Avant le plafonnement à 75 % par le Conseil constitutionnel, certains contribuables payaient plus de 100 % d’impôts sur le revenu. On assistait donc à un racket des riches, ce qui ravissait une majorité de Français jaloux.
Macron a supprimé l’ISF à juste titre, pour le remplacer stupidement, à des fins électorales, par l’IFI, l’impôt sur la fortune immobilière, encore plus injuste puisqu’il ne s’intéresse qu’à l’immobilier. Il a, de plus, décidé de poursuivre le racket de la taxation supplémentaire sur les factures EDF ainsi que celui de la taxation des produits pétroliers, tout cela pour financer les scandaleuses et polluantes éoliennes, les achats de panneaux solaires en Chine, alors même que le réchauffement climatique provient des caprices du soleil et non pas du CO2 (gaz carbonique) humain. La vraie raison : trouver des recettes fiscales nouvelles pour boucler avec bonne conscience les dépenses du budget.
Avec Macron, le produit de la fiscalité énergétique passera de 50 milliards d’euros, en 2018, à 67 milliards, en 2022, soit une augmentation phénoménale, inacceptable, de 17 milliards d’euros. La France est, désormais, le pays le plus taxé d’Europe, avec des prélèvements obligatoires de 45,6 % du PIB, contre 40 % en moyenne dans la zone euro. Les dépenses publiques de 55 % du PIB sont aussi 5 % au-dessus de la moyenne européenne.
La France a 5,5 millions de fonctionnaires et agents de la fonction publique, l’Allemagne 4,6 millions. Selon Bruno Retailleau, toutes proportions gardées, la France a un million de fonctionnaires en trop par rapport à l’Allemagne. La France doit rehausser l’âge de départ à la retraite, augmenter le temps de travail des fonctionnaires, lutter contre l’absentéisme des agents publics, supprimer les comités Théodule et les subventions inutiles, recentrer l’État sur ses missions régaliennes.
Il importe donc de mettre fin à la dictature de la taxation verte. La droite doit s’approprier aussi l’écologie en préservant l’environnement et en continuant de combattre la pollution, mais en mettant fin aux chimères du réchauffement climatique. Mais il faut commencer par combattre l’immigration, diminuer le nombre des fonctionnaires et diminuer les dépenses publiques, ce que ne fait pas le « faux dur » technocrate Macron. Comme a pu le dire un gilet jaune : « Ce qui me préoccupe, ce sont mes fins de mois, pas la fin du monde. »
Source - Boulevard Voltaire