Marine Le Pen tacle la droite et la gauche
«Je vois une gauche dans la simulation et une droite qui dans l'agitation», a lancé la présidente du front national vendredi sur France 2.
La chef du Front national a bousculé le gouvernement, accusé «d'essayer de se trouver des excuses» et «d'autojustifier son incapacité à répondre aux problèmes gigantesques auxquels la France est confrontée». «Ce qui est sûr c'est qu'avec Marine Le Pen au pouvoir, tout serait fait contre le terrorisme islamiste. Tout. Et aujourd'hui ce n'est pas le cas», a martelé la candidate à l'élection présidentielle qui veut engager contre le terrorisme «une reconquête» dans «le respect de l'ordre et des lois et de la République française».
«Toutes les solutions proposées par les uns et par les autres étaient toutes dans notre projet de 2012 et même pour beaucoup d'entre-elles, bien avant», a-t-elle affirmé. Des propositions comme «La déchéance de nationalité -et encore ils ne sont pas allés jusqu'au bout, ils ont eu peur de je ne sais quoi-, la garde nationale, la fermeture des mosquées salafistes, le moratoire sur l'ouverture de nouvelles mosquées financées par l'étranger,...»
Mais Marine Le Pen s'oppose à la proposition de Nicolas Sarkozy, d'enfermer les fichés S au moindre soupçon. «C'est une mesure qui est contraire à nos lois et qui est contraire à notre Constitution». Marine Le Pen veut se faire la défenseur de «l'état de droit» qu'elle veut «rétablir». «Lorsque les lois et les peines ne sont pas appliquées, alors il n'y a pas d'Etat de droit».
Aux Français mononational suspectés de terrorisme, la chef du parti patriote préfère brandir la menace d'une condamnation pour intelligence avec l'ennemi : «S'ils sont fichés S, c'est qu'ils sont coupables d'intelligence avec l'ennemi. Ils peuvent prendre 30 ans (de prison)».
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