Syrie : Que nous prépare l’Occident après sa guerre destructrice et son terrorisme ?

Malgré les dispositions très claires [du côté syrien] en faveur du « processus politique » et le souci international de parvenir à ladite « solution politique », abstraction faite de la situation sur le terrain, les cellules des Renseignements occidentaux continuent à fabriquer de nouveaux épisodes dont l’impact sera probablement encore plus grave que celui des groupes terroristes qu’ils nous ont expédiés des quatre coins du monde.

Aujourd’hui, les médias internationaux portent toute leur attention sur l’immigration syrienne en direction du continent européen, via la Turquie et la Grèce par la mer, puis à travers la Serbie, la Hongrie et l’Autriche vers l’Allemagne devenue le plus grand rêve du moment, en attendant une possible extension vers la Suède et d’autres pays scandinaves.

Une attention qui se concentre sur l’atroce souffrance de ces « migrants » et plus particulièrement sur les récentes tragédies de ceux qui ont péri, noyés en mer ou étouffés par manque d’air dans les camions des passeurs, et parfois sous le feu des gardes-frontières lors de leur tentative de passage à travers les barbelés clôturant certaines régions.

Devons-nous porter un regard innocent sur le rôle des médias occidentaux si subitement concernés par cette vieille « nouvelle » souffrance vécue par ces migrants ?

L’immigration clandestine a commencé et ne s’est jamais interrompue depuis le début de la guerre sur la Syrie. Ses chemins vers l’Europe sont connus de tous. Les migrants vivaient les mêmes horribles tragédies qu’à l’heure actuelle, mais n’étaient pas les bienvenus dans la plupart des pays de l’Union Européenne ; lesquels, dans leur grande majorité, ont adopté des programmes spéciaux pour en recevoir un nombre limité ayant des profils spécifiques susceptibles d’être intégrés dans leurs diverses sociétés et ont adopté des lois organisant leur accueil ainsi que leur répartition en fonction de leur maîtrise de certaines disciplines scientifiques, notamment en médecine et en ingénierie, pour profiter de leur expérience dans les zones rurales. Ceci, parallèlement à des programmes d’enseignements techniques pour les plus jeunes destinés à rejoindre, une fois leur formation achevée, des régions fixées par avance.

Ce qui nous amène à poser beaucoup de questions qui se résument en une seule : « Que nous cachent-ils encore ? ».

Maintenant que leur guerre terroriste contre nous a épuisé une grande partie de nos ressources, l’organisation de l’immigration de nos jeunes commence à prendre de très graves proportions qui laissent à penser qu’un nouveau plan est en cours de préparation pour vider la Syrie de ses compétences humaines et scientifiques, en jouant sur la corde sensible de la « souffrance insupportable des migrants » auprès de l’opinion publique européenne en premier et occidentale ensuite.

Telle est ma conviction et probablement qu’ils ne tarderont pas à décréter des règles concernant les seuls « migrants de Syrie », certains pays allant jusqu’à adopter des résolutions onusiennes portant exclusivement sur ces malheureux « jeunes syriens » condamnés à l’immigration, avec tous les flots de larmes et de lamentations témoignant de leur sincère intention de leur sauver la vie et l’avenir…

Un dernier plan qui, en effet, viderait considérablement la Syrie de cette catégorie d’âge susceptible de combattre le terrorisme et de reconstruire le pays ; ce qui signifie la poursuite de la politique guerrière occidentale par d’autres moyens qui atteindraient les mêmes objectifs, en cas d’échec de leurs opérations incessantes d’extermination, de destruction et d’extension du terrorisme.

C’est là une conviction douloureuse et une situation qui exige la mise en place de mécanismes nationaux vigilants à l’égard de cette campagne médiatique probablement momentanée coïncidant avec l’approche de solutions politiques contraignantes, soutenues par des garanties internationales attendues.