Le démantèlement de la "Jungle" de Calais débutera lundi matin
Un peu plus de 1300 policiers et gendarmes sont mobilisés pour encadrer cette opération de grande envergure. Des affrontements avec les réseaux de passeurs et les anarchistes No Borders sont à craindre. En effet, selon les autorités, 200 activistes "No Border" qui souhaiten en découdre seraient revenus s'installer en toute impunité dans la "Jungle" ces dernières semaines. Un commissariat mobile a été mis en place.
L'objectif des autorités est de détruire définitivement la "Jungle" de Calais. Dès mardi 25 octobre, quarante agents d'une entreprise de nettoyage se lanceront dans le démontage des abris et la démolition du bidonville. Les autorités n'ont pas précisé comment elles s'y prendront pour empêcher une nouvelle "Jungle" de se reformer. 70% des clandestins de Calais ne souhaitent pas rester en France selon les associations.