BFM TV, Europe 1 et Le Monde veulent rendre anonymes les terroristes islamistes
BFM TV, Europe 1 et Le Monde ont annoncé mercredi 27 juillet 2016 avoir décidé de ne plus diffuser les photos et les noms des auteurs des attentats islamistes. Les trois médias subventionnés – qui en appellent sans doute d’autres – suivent ainsi l’injonction du « philosophe » « chef de guerre » Bernard Henry Levy qui a déclaré le 26 juillet, après l’égorgement d’un prêtre par des islamistes : « Urgence d’un « grand accord » entre les médias: ne plus donner ni le nom, ni la photo, ni l’itinéraire et la vie des assassins djihadistes.».
Le voyeurisme médiatique à sens unique
BFM TV, Europe 1 et Le Monde sont les premiers. Nul doute que les autres médias suivront massivement au nom du politiquement correct. En Bretagne, Ouest-France ne devrait pas échapper à la règle, comme en témoigne cet article dans lequel la rédaction du quotidien s’interroge.
Ceux qui avaient très largement diffusé la photo du petit Aylan vont donc censurer au monde entier des informations fondamentales sur les terroristes islamiques.
Les même qui avaient vertement condamné Marine Le Pen pour avoir diffusé des photos des tortures de l’État Islamique et qui avaient interdit l’utilisation de la photo de l’intérieur du Bataclan...
La peur de valider le « discours d’extrême-droite »
Officiellement, il s’agit d’éviter la glorification des djihadistes. C’est la thèse de Fethi Benslama, psychanalyste tunisien, abondamment cité aujourd’hui par des médias en pleine panique. En réalité, c’est avant tout car, à chaque attentat ou crime, les journalistes paraissent prier pour que l’auteur soit un Européen, si possible d’extrême-droite.
Cela avait été le cas après les multiples viols du 31 décembre en Allemagne .
Le 14 janvier 2015, Valérie Toranian, Directrice de la Revue des Deux Mondes et ex-directrice de Elle déclarait : « Le rêve ce serait que ce soit l’extrême-droite qui ait commis des violences contre les femmes, le rêve serait que ce soient des fachos. Et malheureusement, ce n’est pas ça. »
Lors de l’affaire Merah, Nicolas Chapuis, alors journaliste à L’Obs et aujourd’hui chef du service politique du Monde, tweetait : « Off de rédac : ‘‘Putain je suis dégouté que ça soit pas un nazi’’ » . Ce à quoi, Tristan Dessert, alors journaliste à RTS TV en Suisse, répondait : « Ça aurait été effectivement plus ‘‘simple’’… » [10]
Les implications
Si cette décision se généralise, cela signifiera qu’en lisant la presse subventionnée, le citoyen ne connaitra ni le nom, ni le visage des futurs terroristes. Puis, si les médias décident de suivre totalement les recommandations de Bernard Henry Levy, ce qui est tout à fait possible, on ne connaitra plus rien d’eux.
Or, ne plus rien connaitre de l’auteur d’un attentat, c’est s’empêcher de comprendre les causes de son acte . Sous couvert de lutte contre la glorification des terroristes, les médias assument désormais pleinement leur rôle d’organe de désinformation au service de l’oligarchie. Ils ont déjà d’ailleurs commencé à le faire, le service Education de France télévision représentant – pour nos enfants – les terroristes sous les traits d’un « gaulois » portant un béret et une kalachnikov à la place d’une baguette de pain. Effarant.
Quoi qu’il en soit, la rédaction de Breizh-Info.com continuera, elle, à offrir à tous nos lecteurs des informations complètes (photos, identité) si de nouveaux actes terroristes étaient perpétrés (tous les voyants sont au rouge) en Europe dans les prochains jours, les prochaines semaines les prochains mois.
Source : Breizh Info