Preuves de l’implication UK dans la provocation à Douma
Le ministère russe de la Défense a des preuves que le Royaume-Uni a participé directement à la provocation dans la Ghouta orientale en Syrie, a déclaré son porte-parole, Igor Konachenkov.
La présumée attaque chimique en Syrie n’est pas «le motif à une opération de force»
Londres a pris part à l’organisation de la provocation utilisant une prétendue attaque chimique dans la ville syrienne de Douma, a déclaré ce vendredi le porte-parole du ministre russe de la Défense, Igor Konachenkov.
«Aujourd’hui le ministère russe de la Défense dispose d’autres preuves qui confirment que le Royaume-Uni a participé directement à l’organisation de cette provocation dans la Ghouta orientale», a indiqué M.Konachenkov.
Le porte-parole de la Défense russe a ajouté que Londres avait exercé des pressions sur les représentants des «Casques blancs» pour mener à bien une provocation en Syrie.
«Nous savons que du 3 au 6 avril les représentants des soi-disant "Casques blancs" ont fait face à une forte pression imposée notamment par Londres pour effectuer au plus vite une provocation préparée à l’avance», a souligné Igor Konachenkov.
D’après lui, on a dit aux «Casques blancs» que c’était notamment du 3 au 6 avril que les radicaux du groupe Jaych al-Islam allaient mener une série de tirs d’artillerie puissants ce qui provoquerait une riposte de la part des troupes gouvernementales. Alors, les «Casques blancs» devraient exploiter la situation pour organiser la provocation avec des armes chimiques.
Au cours des derniers jours, la situation en Syrie s'est sérieusement tendue. Selon les pays occidentaux, une attaque chimique présumée a eu lieu le 7 avril dans la ville de Douma, près de la capitale syrienne. La Russie a démenti les informations concernant une bombe au chlore qui aurait été larguée par les forces gouvernementales syriennes. Les militaires russes ont qualifié de fausses les photos de victimes de la prétendue attaque chimique à Douma publiées par les «Casques blancs» sur les réseaux sociaux. Moscou estime que l'objectif de ces «intox» est de protéger les terroristes et de justifier d'éventuelles actions extérieures.
Damas a qualifié les accusations contre l'armée syrienne liées aux armes chimiques de peu convaincantes. La partie syrienne a plus d'une fois souligné que tout son arsenal chimique avait été évacué du pays en 2014 sous le contrôle de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).