L'humain est-il en danger de mort ?

Photo - MaxPixel
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31.08.2018

Depuis quelques années, le transhumanisme est plus ou moins connu, il devient aujourd'hui de grande actualité. Il s'agit essentiellement des possibilités d'amélioration des performances humaines, tant physiques, psychiques que mentales et cela au-delà de ce que la médecine classique proposait jusqu'à présent.

La médecine elle-même change de paradigme, de purement thérapeutique elle se met au service de l'amélioration (enhancement). Une littérature internationale et très inégale est consacrée à cette idéologie et l'insistance médiatique sur les progrès attendus de la convergence des NBIC, lui confère progressivement une aura qui la rend acceptable par le grand public d'autant plus que l'eugénisme est pratiquement acquis pour des raisons compassionnelles et sociétales.

L'idéologie de l'amélioration qui inclut les possibilités de modifications génétiques et l'atteinte au patrimoine de l'humanité s'avère une révolution anthropologique majeure mettant en péril l'Homme tel que nous le connaissons encore. Ce que l'on appelle transhumanisme débouche inévitablement sur le posthumanisme et les hommes génétiquement modifiés (HGM), ce dont certains théoriciens de l'idéologie se défendent, tandis que d'autres l'appellent de leurs vœux pour en finir avec l'homme.

Les uns veulent des améliorations biologiques si considérables que l'humanité sera fracturée en deux, les autres veulent en finir avec la condition humaine, renoncer à notre biologie et rechercher l'immortalité terrestre de l'homme cyborg, hybride de biologie et de technologie. Les recherches en matière de téléchargement du cerveau humain sur un serveur sont présentées comme une forme de réincarnation de l'esprit dans la machine. Le transhumanisme c'est le déni de notre histoire génétique.

 

La dénonciation de l'idéologie multiforme du transhumanisme qui constitue une inversion des valeurs fondatrices de la société humaine, et qui s'avère de nature révolutionnaire, totalitaire et luciférienne, entraîne des réactions de bon sens et des contre-propositions d'ordre moral ou religieux sous le prisme du christianisme, aujourd'hui seul véritable rempart pour la sauvegarde de la nature humaine. 

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