La « révolte » de la police et la démission devant le terrorisme islamiste

27.10.2016
Ce que certains nomment avec une certaine inquiétude la révolte de la police pose un problème dépassant largement la question des effectifs et des moyens. Lorsque, dans les "quartiers", le seul fait pour un policier d'intervenir pour un incident de rue déclenche l'agression de bandes d'une centaine de « jeunes » que le ministre de l'intérieur a aimablement désigné comme des « sauvageons », et qui sont désormais animés de la volonté de tuer, pose un problème majeur pour la survie de la République.

On explique que ces « jeunes » sont en fait mobilisés par des dealers de drogue et d'armes installés depuis des années dans ces quartiers et qui veulent poursuivre en toute tranquillité leurs trafics mafieux. Il est donc normal qu'ils attaquent la police pour défendre leur territoire. Quant à faire quelque chose pour éradiquer ces trafics, on explique que c'est impossible car ce serait mettre ces quartiers en révolution.

On explique aussi, en prétendant prendre du recul, que les quartiers en question sont le produit d'une ségrégation provoquée par la volonté délibérée des classes possédantes d'accepter la mixité découlant de la construction de logements sociaux et les dépenses résultant d'un aménagement décent des quartiers et grands ensembles en place depuis un demi-siècle. C'est tout à fait évident. Les gouvernements successifs, y compris ceux se disant socialistes, n'ont jamais voulu s'attaquer aux privilèges des dominants qui constituent leur base politique.
Mais s'il faut attendre qu'ils le fassent pour espérer voir diminuer une situation de guerre latente avec les habitants des quartiers, jamais le moindre ordre républicain ne pourra y être instaurés. Les policiers, en ce qui les concerne, ne pourront y pénétrer, comme le fait la garde civile américaine, qu'à bord de blindés légers et près à tirer sans sommation sur le moindre suspect.

L'abandon de la police dont se plaignent à juste titre les fonctionnaires de tous grades résulte en fait de la peur des gouvernements d'être accusés de racisme et d'islamophobie s'ils dénoncent la volonté des musulmans djihadistes d'attaquer notre démocratie par ses points faibles. Nul ne peut ignorer que les chefs de l'Etat Islamique (EI), à commencer par Ibrahim Awad Ibrahim Ali al-Badri, dit Abou Bakr al-Baghdadi al-Husseini al-Qurashi, anciennement Abou Du'a, plus récemment « calife Ibrahim » a exhorté les musulmans, surtout les nationaux des pays européens, à prendre les armes par tous moyens pour « tuer les hérétiques ».

Ces moyens, sans mentionner les kalachnikovs, sont à la portée de tous, armes blanches et voitures béliers notamment. Ce sont évidemment les policiers qui sont les premiers visés par l'EI. Tous les Français musulmans ne céderont évidemment pas à ces appels, mais il suffit qu'un sur cent ou mille le fassent, pour que la police soit physiquement éliminés des villes et quartiers où ils ont pris le pouvoir. sont présents.

Si les autorités gouvernementales et locales reconnaissaient cet état de fait et s'efforçaient de trouver les moyens légaux et de sécurité militaire et civile pour éliminer ces djihadistes des quartiers où ils sont retranchés, provoqueraient-elles comme beaucoup le prétendent, une véritable guerre civile en France? Sans doute pas. Mais à supposer que ce fut le cas, 60 millions de Français devraient ils capituler devant quelques milliers de terroristes immigrés ou nationaux? Certainement pas. Si une guerre s'imposait, la nation devrait la faire. Elle en a vu d'autres, ne fut-ce que sous l'occupation allemande. Prend-on prétexte du fait que l'EI s'est installé au sein des populations, à Alep et à Mossoul, pour renoncer à les en chasser, quelles que soient les pertes civiles.