La guerre de la libération continentale ou l’émancipation des peuples captifs I Par Iurie Rosca

26.03.2022
La tactique de répression des dissidents - une nécessité de contrôle total sur les pays vassalisés.

Nous sommes des peuples captifs de la ploutocratie mondialiste, qui nous a dévastés économiquement et moralement, nous a vassalisés politiquement et nous utilise aveuglément contre son ennemi stratégique – la Russie. Toute l’histoire des trois dernières décennies n’est qu’une offensive continue de l’Occident sur l’espace ex-communiste afin de le coloniser et de l’exploiter. Dans le cadre de l’application de cette stratégie, peu importe pour les Occidentaux quel est le régime politique en Russie, ni quel est exactement son chef : le tsar Nicolas II, Staline ou Poutine. Les constantes géopolitiques restent inébranlables : la Russie doit être détruite.  Et ce n’est qu’après sa destruction totale qu’il deviendra possible d’exercer une domination absolue sur l’ensemble du continent eurasien. 

 
Hier, le 10 mars, le régime fantoche de Chisinau, contrôlé par les centres de commandement occidentaux, s’est jeté sur Iurie Rosca pour faire taire sa voix qui se distingue radicalement du chœur cacophonique : celui du réseau politico-médiatique et associatif, qui alimente ses comptes et son zèle propagandiste avec les fonds généreux de la ploutocratie mondiale.

Votre humble serviteur, le journaliste Iurie Rosca, a reçu trois coups à la fois : du Bureau du Procureur, du Service de renseignement et de sécurité, et du réseau social Facebook.  Et tout cela serait passé inaperçu, si le pouvoir n’avait pas eu comme fidèle allié la presse dominante, qui a déclenché une nouvelle vague de harcèlement contre le soussigné. La personne qui a donné des directives au Parquet et au Service de Sécurité est un certain Iulian Groza. Mais prenons-les un par un.

Le Bureau du Procureur a réagi avec une vitesse supersonique

Premièrement, le Bureau du Procureur a annoncé qu’il s’était conformé à l’ordre politique de M. Groza et qu’il examinerait le cas lors d’un procès pénal. Le « citoyen indigné » a émis une directive au Bureau du Procureur par le message suivant :

Je réessaye !
Plainte publique :
Bureau du Procureur général de la République de Moldavie et Service de l’information et de la sécurité de la République de Moldavie.
Je demande que des mesures procédurales soient prises après vérification et enquête sur les actes commis par le citoyen Iurie Rosca, à la lumière des signes d’infractions fournis par le Code pénal de la République de Moldavie, y compris ceux prévus par l’article 140 du Code pénal » 
(source : unimedia.info)

Quelques éléments ressortent du message ci-dessus.
Tout d'abord, il est clair que le même individu avait déjà pris des initiatives similaires visant à me réprimer.
Deuxième remarque : le Bureau du procureur et le Service spécial ont eu une réaction fulgurante à la réception de cet ordre, en attrapant à la volée un simple message envoyé par une personne. Or le gouvernement actuel, composé des mercenaires d’une cohorte sous perfusion permanente des fonds de Soros, cherche depuis longtemps des pretextes pour me frapper.

Iulian Groza se réfère à l’article 140 du Code pénal, et explique aux subordonnés du Bureau du Procureur et du Service du renseignements comment obtenir l’élimination du journaliste Iurie Rosca. Je cite l’article complet en question :

Article 140. Propagande de guerre : 
(1) La propagande de guerre, la diffusion d’informations tendancieuses ou inventées, l’incitation à la guerre ou toute autre action visant à déclencher une guerre, commise verbalement,  par écrit,  par la radio,  la télévision, le cinéma ou d’autres moyens, est punie d’une amende d’un montant maximal de 1500 unités conventionnelles ou d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 6 ans, dans les deux cas avec la privation du droit d’occuper certaines positions ou d’exercer une certaine activité pour une période allant jusqu’à 5 ans.
(2) La commission des actions visées au §. 1° une personne occupant une position de dignité publique est punie d’une amende de 1500 à 2000 unités conventionnelles ou d’une peine d’emprisonnement de 3 à 7 ans, dans les deux cas avec privation du droit d’occuper certains postes ou d’exercer une certaine activité pour une période pouvant aller jusqu’à 5 ans. »

Le prétexte retenu pour faire scandale était une de mes phrases sorties de son contexte (plus précisément, d’une vidéo de 39 minutes et 3 secondes,), qu’ils ont diffusée sur toutes les chaînes de télévision et autres instruments de manipulatoin de la ploutocratie mondialiste :
 
Rappelez-vous ! Ne priez pas pour la fin de la guerre, mais pour la poursuite de cette guerre et pour la victoire de la Russie de Poutine sur le mondialisme sataniste. »
En fait, les personnes intéressées pourraient trouver la version complète de cette vidéo sur ma chaîne Telegram, Iurie Rosca, à laquelle la mafia mondialiste n’a toujours pas accès. Le titre de cette vidéo est « La guerre comme nécessité et comme une chance pour la survie du monde »
 
De toute évidence, il s’agit d’une tentative perverse de manipuler l’opinion publique en tronquant et en déformant mon message. Je rappelle également ici que, depuis le début de l’opération militaire de la Russie en Ukraine, j'ai fait 11 vidéos avec de vastes commentaires sur les prémisses, les enjeux et les conséquences possibles de cette guerre jusqu'au 10 mars. Et qui a un minimum de discernement, une capacité élémentaire d’analyse et au moins une touche de bon sens, ne peut manquer de constater que dans mes commentaires détaillés il n’y avait aucune trace d’ « incitation à la guerre » ou « propagande de la guerre », comme le prétend celui qui a porté plainte contre moi au Parquet et au Service Spécial.

Et si l’on voulait sérieusement se référer à l’article 140 du Code pénal « propagande de guerre », c’est tout le réseau de la presse dominante qui serait concerné car, dès la première seconde du déclenchement des hostilités il a été enrôlé dans le camp agressif de l’Occident et a pratiqué sans discontinuer une propagande outrancière pour la guerre.

Dans ces circonstances, un seul des représentants du nouveau clergé idéologique mondialiste a-t-il eu une réaction de désaccord face à cette agression médiatique permanente faite dans les termes les plus violents ?  Aucun…

Le chef de la Securitate montre sa servilité envers un mercenaire

Nous reprenons, de la page officielle de la Sécurité moldave, le communiqué de presse qui me visait :
 
« Mise à jour : Sur ordre du directeur de Sis no. 20 du 10 mars, la liste des sources dont le contenu en ligne promeut des informations incitant à la haine et à la guerre, dans les conditions de l’état d’urgence, approuvée par la décision du Parlement n° 41/2022 a été complétée par les portails :
 
flux.md;
iurierosca.md;
rosca.md
 
Le Service de l’information et de la sécurité réitère l’appel du public aux sources médiatiques, afin d’empêcher la diffusion immédiate et obtenir l’élimination des faux articles/informations et de ceux contenant des discours de haine et/ou de violence ».

La source fournit également le lien avec l’ordre scanné, signé par le directeur du Service Alexandr Esaulenco. Ainsi, les trois modestes ressources médiatiques alternatives dont nous disposions ont été bloquées.

Dans ces conditions, est-il utile de parler de la violation de la liberté d’expression, du droit d’opinion et des valeurs démocratiques ? Basta. Le bal est terminé. Depuis la plandémie Covid-19, la suppression de toutes les libertés démocratiques et l’exercice dictatorial du pouvoir d’État sont devenus la norme partout. Et les exceptions ne font que confirmer la règle.

Inutile d’exprimer mon regret qu’à la tête de notre service de sécurité se trouve une personne absolument non professionnelle, incompétente et dépourvue d’esprit patriotique. S’il ne l’avait été, il n’aurait pas ces réactions de commis d’agents d’influence étrangers, que son service, au contraire, devrait surveiller et combattre. Mais tout comme Esaulenco comprend que le pays est sous le contrôle des Américains et de leurs valets européens, il fait aussi ce qu’on lui ordonne pour maintenir sa position de chef. 

Portrait d’un dandy vendu à la ploutocratie mondialiste

Voyons cependant quel est le personnage qui s'est déchaîné sur moi avec tant de fureur. Une   navigation rapide sur Internet, nous apprend sans surprise que Groza Iulian est un grantophage[1] boursouflé - en comptes et en fonctions étatiques ! - par la mafia financière internationale.  Un type formé et financé par les centres d’influence en Occident, suffisamment infecté par la peste de l’occidentolâtrie pour servir de pion aux intérêts étrangers.  Il a travaillé pendant quelques années au Ministère des affaires étrangères, où il a obtenu également un poste de vice-ministre. Et en ce moment, il apparaît comme le directeur exécutif – attention ! – de l’Institut pour les politiques et les réformes européennes, une organisation non-gouvernementale qui fait partie de la vaste armée des ONG.Pour vous convaincre qu’il s’agit d’un mercenaire, un outil docile de la Grande Finance Internationale, il suffit d’aller sur le site de ce soi-disant institut et de voir qui le finance. Bien sûr, en premier lieu, nous trouvons invariablement la Société ouverte du gangster financier international George Soros, suivie par d’autres centres de financement des activités subversives qui vise la colonisation législative, institutionnelle, économique et psychologique des États du monde.
 
Essayons d’esquisser un portrait de groupe de ce vaste réseau de mercenaires qui constitue une véritable armée d’occupation non militaire, dont ce Iulian Groza fait également partie. Cette brigade de cosmopolites ayant subi un lavage de cerveau, fanatisés dans l’esprit de l’idéologie dominante jusqu’à l’anéantissement de tout réflexe de pensée autonome, joue un rôle-clé dans la stratégie de domination de la corporatocratie atlantiste. Il leur revient de façonner l’esprit collectif, mais aussi les politiques de l’État dans tous les domaines d’activité - de la politique étrangère et de la lutte contre la corruption à la santé et à l’éducation – en conformité avec le modelé imposé aux pays vassaux de l’empire planétaire américain.
 
Afin de réussir à déformer la perception de la réalité par les masses, les stratèges occidentaux avaient d’abord besoin de la formation d’une armée de soldats du front de colonisation du pays. Et après 30 ans de sélection, de scolarisation et d’organisation dans une toile d’araignée qui couvre l’ensemble de la société, les centres de commandement occidentaux parviennent extrêmement facilement à générer des partis et des gouvernements dociles comme celui d’aujourd’hui.
 
Maintenant, précisons une fois de plus qui est ce type, avec ses airs de bouffon et son arrogance de laquais bien nourri.

Un espion potentiel dans l’organe suprême de la défense et de la sécurité nationales 

Car il y a un autre détail fondamental dans tout ce gâchis. Cet imposteur, ce farceur, a une autre position qui a fait se précipiter les bureaucrates du Parquet et des Services secrets. Il représente le pouvoir politique, le gouvernement, le régime de Chisinau dans toute son abomination.  Toute la garniture gouvernementale étant composée par une clique de bâtards du réseau Soros.  
 
M. Iulian Groza est membre du Conseil suprême de sécurité, un organe d’État extrêmement important pour la sécurité nationale. C’est précisément la raison de la rapidité soudaine avec laquelle ces fonctionnaires ont réagi.

La rupture géopolitique en Ukraine comme rétablissement du monde

La guerre en Ukraine était inévitable. L’offensive de l’Occident dans l’espace ex-communiste, menée avec succès pendant plus de trois décennies et qui a entraîné leur dévastation économique et leur vassalisation politique, s’est enlisée.  La Russie a décidé de riposter à l’agression de l’Occident, qui utilise l’Ukraine comme fer de lance contre les russes. L’un des objectifs fondamentaux de la création d’une Ukraine antirusse réside dans la stratégie américaine de refus de l’unité continentale eurasienne. En d’autres termes, on a assigné à l’Ukraine le rôle de dynamiter les couloirs de la coopération énergétique et commerciale entre la Russie et l’Europe, dans l’intérêt des États-Unis et, en même temps, aux dépens des Russes et des Européens.
 
Notons au passage deux livres, écrits par des auteurs français, que nous avons traduits et publiés à l’Université populaire et qui sont extrêmement utiles pour comprendre l’essence du conflit militaire d’aujourd’hui. Hervé Juvin « Le Mur de l’Ouest n’est pas tombé » et Ivan Blot   «L’Europe colonisée ». Ils décrivent en détails la domination militaire, économique et culturelle de l’Empire américain sur l’Europe occidentale, qui persiste de manière dévastatrice depuis la période d’après-guerre, le même modèle de domination et de contrôle s’étendant, après la chute du communisme, dans notre région ex-communiste.

La loi d’airain de l’Histoire : étant le résultat d’une guerre, toute paix est provisoire

Je l’ai déjà dit et je le répète. Le monde unipolaire a échoué. Et un rétablissement géopolitique des relations internationales est impossible sans guerre. C’est comme ça tout au long de l’histoire de l’humanité. Que signifiait d’autre la « Pax Romana » que la domination de Rome sur les peuples conquis par la force des armes. Mais la paix de Westphalie signifiait-elle autre chose ? Souvenons-nous. La paix de Westphalie est un traité de paix conclu en 1648 pour mettre fin à la guerre de Trente Ans. Mais la paix de Paris ne semble-t-elle pas avoir été le résultat d’une guerre ? Souvenez-vous encore. La Conférence de paix de Paris a débuté  le 18 janvier 1919 dans le but de débattre de la nouvelle configuration politico-territoriale et de résoudre les problèmes économiques et financiers complexes résultant de la Première Guerre mondiale. Qu’en est-il de la paix de Yalta ?  La Conférence de Yalta de 1945 fut aussi la conséquence d’une autre guerre mondiale.  Les vainqueurs se sont réunis pour établir l’ordre d’après-guerre et l’équilibre desforces entre les puissances alliées dans la guerre.
 
Avec l’effondrement de l’URSS, le monde est entré dans une zone de turbulences géopolitiques sans fin, produites notamment par ce déséquilibre géopolitique suscité par l’implosion subie par l’un des deux pôles qui assuraient l’équilibre stratégique à l’échelle planétaire.
 
 Le « moment unipolaire » a suivi, au cours duquel l’Empire Américain a insisté pour établir sa domination sur le monde entier.  Les pays les plus faibles ont été contraints de succomber aux pressions de l’hégémon. Mais la Russie et la Chine, en ayant récupéré et accumulé suffisamment de potentiel économique et militaire, ne sont plus disposées à tolérer le rôle de vassal assigné par les Américains, et revendiquent leur droit de rester des acteurs indépendants de la politique internationale. De là toutes les frictions entre ces superpuissances, qui ont abouti à la guerre en Ukraine.  En d’autres termes l’empire en déclin, les États-Unis, ne peut plus maintenir sa domination mondiale, car plusieurs États émergents ont émergé et sont désormais capables de contester sa suprématie.
 
La nature a horreur du vide. Le même principe est vrai en géopolitique.  Par conséquent, la guerre était inévitable. Et la défaite catastrophique des États-Unis et de leurs satellites est imminente. C’est précisément pourquoi les atlantistes sont obsédés par l’idée de la transformation de l'Ukraine en un nouvel Afghanistan, de produire la yougoslavisation de l’Ukraine en l’agitant, en la finançant et en l’armant contre la Russie, ainsi qu’en envoyant des mercenaires du monde entier, en libérant des criminels de droit commun et en distribuant des armes aux racailles. 
 
La Pax Americana est donc au bord de l’effondrement. Et avec la dissolution du colosse américain, toute l’architecture géopolitique d’après-guerre imposée par celui-ci se dissipera également. C’est-à-dire que la décomposition de l’OTAN se produira aussi soudainement que l’éclatement du Pacte de Varsovie.  Et l’U.E. en tant que superstructure de la domination américaine sur l’Europe, s'effondrera aussi rapidement et spectaculairement que l’URSS il y a trois décennies. 
 
Le parallèle historique est frappant. Les États-Unis d’aujourd’hui reproduisent fidèlement l’URSS de la période de la fin de l’empire communiste : on y trouve la même gérontocratie qui a usurpé le pouvoir dans l’État, la même paralysie face aux nouvelles réalités internationales, le même dogmatisme idéologique (marxisme vs libéralisme), le même épuisement du modèle économique, la même déception et le même désenchantement du monde à l’égard du « miracle américain ».
 
Le parallèle entre le destin des empires soviétique et américain m’a rappelé le livre de l’académicienne française Hélène Carrère d’Encausse « L’Empire éclaté : la révolte des nations en URSS ».   

C’est précisément la révolte des nations captives de l’hégémon américain qui fera voler en éclats ce colosse aux pieds d’argile.

Nous n’avons pas le choix. L’effondrement du colosse américain est douloureux et sanglant. Les tourments de la naissance d’un monde nouveau exigent des sacrifices majeurs. Mais sans eux, cette naissance n’aura pas lieu. C’est la logique même de toute l’histoire de l’humanité. D’où ma thèse « La guerre comme nécessité ou chance de survie du monde ». Le reste est de la propagande télévisée et la réaction naïve d’une vieille femme en pleurs. La paix n’est qu’un interlude entre la chaîne infinie des guerres qui accompagneront l’histoire humaine jusqu’à la fin du monde. 

Que se passera-t-il après le retrait des Américains d’Ukraine, tout comme ils se sont retirés d’Afghanistan ? Et après que les vainqueurs se seront assis à la table des négociations pour établir un nouvel ordre mondial, qui sera radicalement différent de celui que convoitent les élites mondialistes ?  Voici un scénario très probable, avec lequel je suis tout à fait d’accord.

À quoi ressemblera le monde d’après-guerre ou d’après la défaite des Américains ? 

Le scénario ci-dessous ne pourrait être renversé que par une éventuelle expansion de la guerre, et son entrée dans la phase terminale de l’holocauste nucléaire : mais c’est l’hypothèse la moins probable.  Pour le reste, la probabilité de mon pronostic est maximale.
 
Le retrait américain du continent européen, accompagné de la dissolution des deux structures de domination complémentaires – l’OTAN et l’UE – déterminera la réunification du continent eurasien, que Carl Schmitt a prophétisée dans la théorie des « grands espaces ». C’est à cela qu’aspirait le général Charles de Gaulle, c’est ce qui était théorisée et prédit par philosophe d’origine roumaine Jean Parvulesco et qu’a fondé le penseur orthodoxe russe Aleksandr Dugin dans sa « Théorie du Monde Multipolaire ». Nous avons appelé cette vision du monde post-américaine « Destin Eurasien ». 
 
Le système de Bretton Woods, qui a assuré la suprématie américaine depuis 1944, s’anéantit à la vitesse V. La presse à imprimer en dollars n’a plus aucune valeur, la guerre en Ukraine l’a fait exploser. Les sanctions contre la Russie ont un effet boomerang.  La dette américaine envers la ploutocratie mondialiste dépasse 20 000 milliards de dollars. La faillite financière de l’Amérique sera rapide, totale et irrécupérable.
 
L’effondrement économique et financier des États-Unis pourrait provoquer l’éclatement territorial de cette fédération et l’émergence d’une série d’États indépendants tels que le Texas, l’Arizona, tout le Sud avec une forte présence hispanophone pouvant se détacher de la fédération.
 
L’effondrement des États-Unis entraînera le retrait rapide de toutes les bases militaires américaines en Europe et, très probablement, dans le monde. Pour au moins deux raisons. L’incapacité financière à les soutenir et la révolte des peuples européens contre l’occupation militaire américaine. Le retrait militaire du continent se fera en même temps que le retrait des sociétés transnationales américaines. Elles feront faillite en cascade à la suite de l’effondrement du système économique basé sur la domination du dollar dans le commerce international.
 
Par conséquent, la décolonisation militaire et la décolonisation économique de l’Europe entraîneront une décolonisation politique. Les forces politiques souverainistes deviendront dominantes dans tous les pays européens.
 
Le slogan de la période historique qui s’annonce avec une force implacable sera « Yankee, go home ! ».  Les peuples d’Europe vont les pousser les Américains vers les eaux de l’océan Atlantique. Et ils ne toléreront plus jamais leur ingérence brutale dans les affaires de notre continent.
 
Et puisque la géographie fait l’Histoire, l’Europe parviendra à un partenariat stratégique avec la Russie et la Chine.  Saisissant l’amère leçon historique de la politique impérialiste perfide des Anglo-Saxons, qui ont dominé le monde d’abord à travers l’Empire britannique, puis à travers l’Empire américain, les Européens, les Russes et les Chinois prendront soin d’éloigner les tentacules de ce monstre à deux têtes.
 
Je reviens une fois de plus à ce qui a été dit plus haut. L’arrachement de l’étreinte de fer mortelle des États-Unis ne peut se produire que dans le contexte de ruptures géopolitiques majeures telles que l’opération militaire de la Russie en Ukraine. 
 
Vues d’un point de vue historique et géopolitique correct, les actions de la Russie s’avèrent n’être qu’une réaction à l’offensive continue de l’Occident. Pour la Russie, l’Ukraine est la dernière redoute de défense. Face à cette agression, matérialisée également par le meurtre d’environ 14 000 civils en 8 ans dans la région du Donbass, commis par le régime de Kiev, la Russie n’a nulle part où se retirer.  C’est pourquoi l’opération d’aujourd’hui n’est qu’une contre-offensive.
 
En d’autres termes, d’un point de vue russe, ce pays est à nouveau engagé dans une guerre patriotique comme celle de 1812 contre l’invasion de l’armée de Napoléon ou des hordes nazies d’Hitler entre 1941 et 1945. C’est en fait une nouvelle Guerre pour la Défense de la Patrie. 
 
La victoire des forces continentales sur les forces atlantistes est en train d’être réalisée ces jours-ci dans le feu purificateur de la guerre en Ukraine. La contre-offensive de la Civilisation Terrestre contre la Civilisation de la Mer entre dans sa phase décisive. Après une période de plus de trois décennies de marche triomphale des atlantistes dans notre espace, l’offensive de la civilisation thalassocratique a généré une réaction vigoureuse de la civilisation téllurocratique. Une fois remis de la transe historique, ce dernier se lance dans la contre-attaque.

Les slogans « En bas de la nomenclature ! » et « A bas les mankourts [2]! » retrouvent leur actualité

Ma génération, qui s’est soulevée contre le régime communiste et la domination étrangère, se souvient de la façon dont nous avons scandé lors de nos manifestations anti-communistes « À bas de la nomenclature !» et « À bas les mankourts !». Nous ne voulions plus tolérer le parasitisme et le manque de patriotisme de la bureaucratie soviétique.

Aujourd’hui, une nouvelle espèce de nomenklaturistes, de parasites sociaux a émergé, dépourvue de tout attachement aux valeurs nationales et à la Patrie. Il s’agit de ce que la littérature politique appelle l’ONGcratie ou l’expertocratie et la médiacratie.  C’est-à-dire la domination sur une société, exercée par l’armée de mercenaires financés de l’extérieur et soumis à des intérêts étrangers, hostiles à nos intérêts nationaux.
 
Voici la nouvelle nomenklatura dont nous devons nous débarrasser. Précisément dans ces milieux, ou plus exactement dans ces réseaux mafieux où se concentre l’armée de cosmopolites, de mancourts, de néo-kominternistes, de néo-trotskystes à la merci des groupes criminels internationaux les plus odieux, dirigés par des monstres tels que George Soros et Bill Gates. C’est de ce camp de brigands avec nœud papillon, que l’eunuque nommé Iulian Groza fait également partie. Comme l’odalisque du harem de Soros, Maia Sandu, la présidente de la République.
 
Par conséquent, la décolonisation de nos pays, qui suivra inévitablement après la fuite honteuse des Américains de notre continent, présuppose nécessairement l’application d’une lustration[3]. Cette lustration doit répéter le schéma de celle qu’on appliqua aux anciens nomenklaturistes communistes et collaborateurs des organes de répression dans un certain nombre de pays de notre région, il y a 30 ans. Cette fois, cependant, ceux qui seront placés sur la liste des éléments douteux seront des ONGcrats et des artisans de désinformation dans la presse dominante.
 
Il faut leur interdire à vie d’occuper toute fonction publique et d’apparaître dans l’espace public. Ils doivent être inscrits dans les dossiers des services de sécurité comme des personnes qui ont travaillé dans l’intérêt de forces étrangères, surveillées et soumises à des mesures prophylactiques de réhabilitation idéologique et de loyalisation envers leur propre pays.
 
La « dératisation » de la société face à ces éléments hostiles doit exclure tout abus ou violence de la part de l’État. Une mesure immédiate qui est nécessaire après l’effondrement du colosse américain, est la dissolution de toutes les organisations non gouvernementales et structures médiatiques qui ont été financées de l’extérieur et ont servi de « dispositifs de lutte » dans la guerre cognitive menée par la ploutocratie mondialiste contre nos peuples. Toutes ces fondations, centres, instituts, télévisions, portails, etc. doivent être interdits par la loi. Il est également nécessaire d’interdire tout financement externe des organisations non gouvernementales et des structures médiatiques.

Note.

Sans cette vaste machine de guerre, composée de plusieurs milliers de mercenaires sur le terrain et de l’arme de destruction massive de la capacité de pensée et de contrôle mental qu’est la presse dominante, l’émergence de simulations politiques comme le PAS (Parti Action et Solidarité) et de fantômes politiques comme Maia Sandu aurait été impossible.

Post-scriptum

Le harcèlement méthodique, le dénigrement permanent, la diabolisation et la distorsion de mon image publique poursuivent deux objectifs en même temps.

 
Premièrement : décrédibilisation de mon message. C’est-à-dire que dans la technique de la désinformation, cela s’appelle « compromettre la source » ou l’émetteur de message.  De plus, les gens ordinaires ne savent pas que les téléviseurs ne transmettent pas d’informations, mais des états psycho-émotionnels qui s’implantent directement dans le subconscient de la victime.  Les gens qui regardent la télévision se retrouvent sans se rendre compte qu’ils sont porteurs de virus de l’information, sans discernement, sans esprit critique, sans capacité d’analyse autonome.
Les télévisions et autres dispositifs de guerre médiatique, spécialisés dans mon dénigrement, parviennent à induire des attitudes de haine à mon égard, d’une intensité et d’une virulence portées au paroxysme. Étant intellectuellement et psychologiquement ravagés par ces armes de destruction massive, toutes sortes de « citoyens indignés » mitraillent avec des messages guerriers sur les médias sociaux.
 
Le désir de ces « idiots utiles » du Système est de me voir mort. Des messages comme « Une balle dans la tête mérite ce Rosca ! », « Traître ! Tu dois mourir comme un chien !» abondent sur les réseaux sociaux.
 
Cela nous amène au deuxième objectif des stratèges embusqués derrière le réseau de presse dominante : l’incitation à l'assassinat de Iurie Rosca.  S’il est l’incarnation du mal absolu, il faut le tuer le plus tôt possible, disent toutes sortes de troglodytes et d’éléments déclassés. Et franchement, dans cette atmosphère pleine de haine viscérale, fanatique, démente, je ne serais pas surpris de me retrouver avec un couteau dans le dos ou une balle libérée dans le ventre.

De plus, une telle fin est parfaitement pratique. Un moyen aussi efficace de se débarrasser d'un adversaire n'éveillerait aucun soupçon.

Mais Dieu prend soin de tout le monde. Et quoi qu'il arrive, je ne renoncerai pas à mon droit d'exprimer librement mes convictions.

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