La guerre de la libération continentale ou l’émancipation des peuples captifs I Par Iurie Rosca
Nous sommes des peuples captifs de la ploutocratie mondialiste, qui nous a dévastés économiquement et moralement, nous a vassalisés politiquement et nous utilise aveuglément contre son ennemi stratégique – la Russie. Toute l’histoire des trois dernières décennies n’est qu’une offensive continue de l’Occident sur l’espace ex-communiste afin de le coloniser et de l’exploiter. Dans le cadre de l’application de cette stratégie, peu importe pour les Occidentaux quel est le régime politique en Russie, ni quel est exactement son chef : le tsar Nicolas II, Staline ou Poutine. Les constantes géopolitiques restent inébranlables : la Russie doit être détruite. Et ce n’est qu’après sa destruction totale qu’il deviendra possible d’exercer une domination absolue sur l’ensemble du continent eurasien.
Votre humble serviteur, le journaliste Iurie Rosca, a reçu trois coups à la fois : du Bureau du Procureur, du Service de renseignement et de sécurité, et du réseau social Facebook. Et tout cela serait passé inaperçu, si le pouvoir n’avait pas eu comme fidèle allié la presse dominante, qui a déclenché une nouvelle vague de harcèlement contre le soussigné. La personne qui a donné des directives au Parquet et au Service de Sécurité est un certain Iulian Groza. Mais prenons-les un par un.
Le Bureau du Procureur a réagi avec une vitesse supersonique
Premièrement, le Bureau du Procureur a annoncé qu’il s’était conformé à l’ordre politique de M. Groza et qu’il examinerait le cas lors d’un procès pénal. Le « citoyen indigné » a émis une directive au Bureau du Procureur par le message suivant :
Je réessaye !
Plainte publique :
Bureau du Procureur général de la République de Moldavie et Service de l’information et de la sécurité de la République de Moldavie.
Je demande que des mesures procédurales soient prises après vérification et enquête sur les actes commis par le citoyen Iurie Rosca, à la lumière des signes d’infractions fournis par le Code pénal de la République de Moldavie, y compris ceux prévus par l’article 140 du Code pénal »
(source : unimedia.info)
Iulian Groza se réfère à l’article 140 du Code pénal, et explique aux subordonnés du Bureau du Procureur et du Service du renseignements comment obtenir l’élimination du journaliste Iurie Rosca. Je cite l’article complet en question :
Article 140. Propagande de guerre :
(1) La propagande de guerre, la diffusion d’informations tendancieuses ou inventées, l’incitation à la guerre ou toute autre action visant à déclencher une guerre, commise verbalement, par écrit, par la radio, la télévision, le cinéma ou d’autres moyens, est punie d’une amende d’un montant maximal de 1500 unités conventionnelles ou d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 6 ans, dans les deux cas avec la privation du droit d’occuper certaines positions ou d’exercer une certaine activité pour une période allant jusqu’à 5 ans.
(2) La commission des actions visées au §. 1° une personne occupant une position de dignité publique est punie d’une amende de 1500 à 2000 unités conventionnelles ou d’une peine d’emprisonnement de 3 à 7 ans, dans les deux cas avec privation du droit d’occuper certains postes ou d’exercer une certaine activité pour une période pouvant aller jusqu’à 5 ans. »
Rappelez-vous ! Ne priez pas pour la fin de la guerre, mais pour la poursuite de cette guerre et pour la victoire de la Russie de Poutine sur le mondialisme sataniste. »
Et si l’on voulait sérieusement se référer à l’article 140 du Code pénal « propagande de guerre », c’est tout le réseau de la presse dominante qui serait concerné car, dès la première seconde du déclenchement des hostilités il a été enrôlé dans le camp agressif de l’Occident et a pratiqué sans discontinuer une propagande outrancière pour la guerre.
Dans ces circonstances, un seul des représentants du nouveau clergé idéologique mondialiste a-t-il eu une réaction de désaccord face à cette agression médiatique permanente faite dans les termes les plus violents ? Aucun…
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La source fournit également le lien avec l’ordre scanné, signé par le directeur du Service Alexandr Esaulenco. Ainsi, les trois modestes ressources médiatiques alternatives dont nous disposions ont été bloquées.
Dans ces conditions, est-il utile de parler de la violation de la liberté d’expression, du droit d’opinion et des valeurs démocratiques ? Basta. Le bal est terminé. Depuis la plandémie Covid-19, la suppression de toutes les libertés démocratiques et l’exercice dictatorial du pouvoir d’État sont devenus la norme partout. Et les exceptions ne font que confirmer la règle.
Inutile d’exprimer mon regret qu’à la tête de notre service de sécurité se trouve une personne absolument non professionnelle, incompétente et dépourvue d’esprit patriotique. S’il ne l’avait été, il n’aurait pas ces réactions de commis d’agents d’influence étrangers, que son service, au contraire, devrait surveiller et combattre. Mais tout comme Esaulenco comprend que le pays est sous le contrôle des Américains et de leurs valets européens, il fait aussi ce qu’on lui ordonne pour maintenir sa position de chef.
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C’est précisément la révolte des nations captives de l’hégémon américain qui fera voler en éclats ce colosse aux pieds d’argile.
Que se passera-t-il après le retrait des Américains d’Ukraine, tout comme ils se sont retirés d’Afghanistan ? Et après que les vainqueurs se seront assis à la table des négociations pour établir un nouvel ordre mondial, qui sera radicalement différent de celui que convoitent les élites mondialistes ? Voici un scénario très probable, avec lequel je suis tout à fait d’accord.
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Ma génération, qui s’est soulevée contre le régime communiste et la domination étrangère, se souvient de la façon dont nous avons scandé lors de nos manifestations anti-communistes « À bas de la nomenclature !» et « À bas les mankourts !». Nous ne voulions plus tolérer le parasitisme et le manque de patriotisme de la bureaucratie soviétique.
Note.
Post-scriptum
Le harcèlement méthodique, le dénigrement permanent, la diabolisation et la distorsion de mon image publique poursuivent deux objectifs en même temps.
De plus, une telle fin est parfaitement pratique. Un moyen aussi efficace de se débarrasser d'un adversaire n'éveillerait aucun soupçon.
Mais Dieu prend soin de tout le monde. Et quoi qu'il arrive, je ne renoncerai pas à mon droit d'exprimer librement mes convictions.