Bible brûlée : où est la réaction du gouvernement ?
Jusqu’à preuve du contraire, la France est un pays chrétien, dont les fondements républicains reposent sur cette religion qui, à ce titre, est la seule qui peut avoir une haute valeur culturelle et symbolique dans notre pays.
Pour ceux qui se cachent derrière la laïcité, ou qui préfèrent appliquer une laïcité unilatérale, rappelons qu’à la base elle sépare le pouvoir politique de la religion afin de permettre une liberté de croyance, en adéquation avec les lois de notre République et sans créer de division nationale.
Mais comme le rapporte Le Parisien, mercredi à 17 h 30, au lendemain des attentats de Bruxelles, dans le XIIe arrondissement de Paris, une femme musulmane en burqa a été interpellée en train de brûler un livre. Vu le contexte de sécurité actuel, les policiers décident de la menotter avant d’éteindre le feu et de constater que le livre en question est une Bible. Nouvel acte antichrétien au sein de notre nation, sur lequel cette personne expliquera se sentir persécutée.
Le parquet voulant vérifier son état, elle sera jugée par les médecins de l’Hôtel-Dieu saine d’esprit et remise en liberté, avec simplement une amende pour port de la burqa, mais aucune poursuite judiciaire pour l’incendie et la dégradation d’un bien cultuel, voire incitation à la haine.
Notre gouvernement a l’habitude de réagir vivement, de condamner fermement les actes antisémitiques ou antimusulmans. Mais pour ce nouvel acte antichrétien, comme pour tous les autres actes antichrétiens sur des églises profanées, par exemple, pas un mot et aucune médiatisation de l’événement. Aucun clip, également, sur la haine antichrétienne. N’imaginons pas, non plus, ce qui se passerait si un Coran était brûlé dans un pays musulman. Mais pour en revenir à la France, par son silence, le gouvernement confirme une justice à deux vitesses, le changement de civilisation qu’il nous impose, sa trahison envers la culture et l’Histoire de France.
En cautionnant de telles dérives et le désordre, les valeurs républicaines sont inversées et notre pays se meurt. Une volonté de la gauche depuis 30 ans en cautionnant le communautarisme. Alors qu’un rassemblement de tous les Français est possible, quelle que soit leur croyance non radicale, à condition qu’elle respecte notre pays, notre devise « liberté-égalité-fraternité », notre patrimoine, nos lois, donc notre République, autour d’un patriotisme de bon sens.
Source: Boulevard Voltaire