Viktor Orbán lance une politique nataliste en Hongrie

Pour répondre à la faiblesse démographique de son pays, le Premier ministre hongrois Viktor Orbán vient de lancer un programme de soutien à la famille inédit en Hongrie.

Toute famille s’engageant à avoir trois enfants en dix ans obtiendra 10 millions de forints (soit environ 32.000 euros) en vue de l’achat d’un logement familial. Et un prêt de 10 millions supplémentaires à taux préférentiel. Enfin, le taux de TVA pour l’achat du logement en question sera considérablement réduit.

Mais ce sont surtout les conditions d’obtention de cette aide qui attirent l’attention.

Outre le fait que le logement a vocation à devenir le foyer effectif de la famille, celui-ci doit être une construction neuve (achat d’un logement neuf ou construction neuve sur un terrain vierge). Ceci permettra de soutenir le secteur du bâtiment. Dores et déjà, des municipalités rurales favorables à ce projet se sont proposées de mettre à disposition des familles éligibles à ce programme des terrains constructibles.

Par ailleurs, les parents désireux d’obtenir cette aide doivent répondre à plusieurs critères de probité, en particulier ne jamais avoir fait l’objet de condamnations lourdes, et avoir travaillé durant les dernières années.
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Sauf raisons médicales, la non-tenue de l’engagement d’avoir trois enfants dans les dix ans impliquera le remboursement à l’État des sommes indûment perçues.

L’annonce de cette mesure en décembre 2015 est intervenue au terme d’une année où la Hongrie a vu plus de 400.000 clandestins traverser son territoire. Pour répondre à ce phénomène, Orbán a fait ériger une clôture aux frontières serbe et croate, ce qui a eu pour effet de détourner intégralement le flux migratoire de la Hongrie.

La situation démographique dans les autres pays d'EU

En comparaison, l’Allemagne – principale puissance invitante des « migrants » – a dépensé en 2015 plus de 17 milliards d’euros pour l’accueil des migrants. Ceux-ci étaient plus nombreux que le nombre de naissances en Allemagne en 2015.

Pendant ce temps, la France soumise à une vague d’attentats sans précédent s’interroge sur le sexe des anges, ou plus précisément sur la citoyenneté des terroristes. En outre, en 2015, elle a accordé une primo-délivrance de 212.365 titres de séjour, enregistré 79.126 demandes d’asile et procédé à 61.564 naturalisations.

Chacun ses priorités.