Une réunion extraordinaire des ministres des affaires étrangères d’ASEAN se déroule au Myanmar

19.12.2016

Les problèmes de la minorité musulmane au Myanmar vont être discutés.

Les musulmans Rohingyas

Le Myanmar est un pays bouddhiste, mais l'état d'Arakan est habité par l'ethnie Rohingya, qui est en grande partie musulmane. Malgré le fait que les Rohingyas sont un peuple autochtone, ils sont soumis à une répression par le gouvernement. Auparavant, toute la responsabilité pour ces actions était imposée à la junte militaire, mais depuis que les libéraux sont arrivés au pouvoir (en particulier Aung San Suu Kyi), rien n'a changé. En outre, les libéraux ont même promis de démolir les mosquées.

L’état d'Arakan est pratiquement bloqué par le Myanmar bouddhiste. Beaucoup de musulmans tentent de trouver asile dans les pays voisins tels que le Bangladesh, l'Indonésie, etc. Au cours des dernières années, des dizaines de milliers de musulmans ont quitté le pays.

Les insurgés

Il est à noter que les musulmans Rohingyas ont une structure paramilitaire appelé al-Haraki Yakin qui a été créé en 2012 et a des liens avec l'Arabie Saoudite. Le chef spirituel de ce groupe, Ziyabur Rahman, a étudié à Mecque. Il entretient des liens avec divers théologiens musulmans des Émirats arabes unis, de l'Arabie Saoudite et du Pakistan. Ces deux derniers pays sont soupçonnés d'être apporter un soutien financier au mouvement al-Haraki Yakin.

L'hypocrisie de l'Occident

Les États-Unis ont levé les sanctions contre le Myanmar après la victoire de leur protégé, Aung San Suu Kyi. Cependant, la question des droits des Rohingyas n'a pas encore été soulevée.

Ces dernières années, les défenseurs des droits de l'homme et les organisations pro-islamiques ont intensifié leurs activités en faveur des musulmans Rohingyas. Ainsi, un piquet au siège de l'ONU a été organisé.