Menaces de l’État islamique contre le FN : merci au gouvernement
Dans le dernier numéro de son « magazine » francophone, diffusé le 6 février, l’organisation État islamique revient sur les attentats du Bataclan, promettant de frapper à nouveau la France et sa capitale. L’État islamique vise plusieurs cibles, notamment les établissements scolaires, mais aussi – et c’est nouveau – le Front national. Une photo du défilé du 1er mai du parti est ainsi légendée : « Rassemblement d’idolâtres du FN. Des cibles de premier choix. »
Ces propos menaçants ne doivent pas nous surprendre. Nous y sommes préparés. Comme tous les Français le sont. Le groupe État islamique a la France et sa culture en horreur. Le Front national représente la résistance nationale d’un grand peuple aux mondialistes qui voudraient nous effacer, nous sortir de l’Histoire. Nous incarnons, avec nos frères intellectuels, comme Éric Zemmour ou Philippe de Villiers, le rempart idéologique à l’homme indifférencié, qu’il soit mû par l’abstraction d’un désert spirituel ou par la fuite en avant d’une société qui a fait de la surconsommation matérielle une nouvelle religion. Nous faisons face à l’arbitraire, à la violence aveugle.
Quand Manuel Valls, et d’autres politicards dont l’inconscience n’est pas loin d’être criminelle, parmi lesquels figuraient notamment Jean-Christophe Lagarde ou Jean-Christophe Cambadélis, ont osé dire que « voter Front national, c’est voter Daech » pour des raisons bassement électoralistes, ils ont dépassé les bornes de ce qui peut être accepté dans une grande démocratie. Ils ont mis en danger les sympathisants, les militants et les cadres d’un parti qui a rassemblé près de 7 millions d’électeurs français lors du scrutin des régionales de décembre 2015. Romain Caillet, « islamologue » dont j’ai eu l’occasion de louer les qualités tout en pointant certaines contradictions médiatiques, n’a pas manqué de désigner Manuel Valls comme responsable direct des menaces de l’État islamique à l’encontre du Front national dans un tweet assez édifiant : « Le slogan irresponsable “Voter FN, c’est voter Daech” a peut-être agacé les djihadistes et provoqué ces menaces dans le magazine de l’#EI ».
Nous sommes les héritiers d’une profonde mémoire nourrie de mythes, de traditions et de sensations. Nous croyons d’abord en ce que nous pouvons entendre, voir, sentir, toucher et goûter : notre terre. Aujourd’hui, nous avons l’impératif de faire front, de rester plus que jamais soudés dans l’adversité. Prioritairement, face aux plus radicaux qui veulent purement et simplement détruire la France. Secondairement, face à un pouvoir qui entend dénaturer la France en la laissant être gouvernée de l’extérieur par l’Union européenne et TAFTA et en encourageant son effondrement intérieur par l’immigration de masse, l’islamisation et la déculturation.
Hier, le général Piquemal, ancien commandant en chef de la Légion étrangère, fidèle serviteur de l’État, était arrêté de façon expéditive pour avoir fait acte de présence à une manifestation interdite sans défiler. De l’autre côté, les para-terroristes No Borders qui ont dégradé la statue du général de Gaulle d’un épouvantable « Nik la France » sont en liberté. Il est temps que le gouvernement respecte les patriotes qui ont juré de protéger le pays. Il est temps d’ouvrir les yeux sur la nature des dangers qui pèsent sur la France !
Auteur: Gabriel Robin