Regain de violences en Syrie

Jeudi, 21 juillet, 2016 - 20:00

14 000 bombardements depuis 2 ans, c’est le bilan des frappes de la coalition depuis le début du conflit opposant les forces occidentales à l’Etat Islamique. Des bombardements qui n’ont pas fait chuter Daech mais qui ont causé des dégâts civils souvent tus par les médias classiques. En tout, 1 500 personnes ont péri à cause de ces attaques. Dans la nuit de lundi à mardi, ils sont au moins 60 à avoir trouvé la mort dans ces bombardements aux environ de Manbij à 100 km au nord-est d’Alep. Parmi les victimes, au moins 10 enfants ont trouvé la mort. Un drame que la coalition qualifie de “bavure” mais qui ne pourra que renforcer la crainte à l’égard des Occidentaux, les Américains en tête. L’organisme de communication des djihadistes a, pour sa part, dénombré plus de 160 morts… Ces “bavures” sont en partie dues au manque de communication entre la coalition menée par les Etats-Unis et dont fait parti la France, et les forces de Bachar Al-Assad appuyées par Moscou.

De son côté, le ministre des affaires étrangères français, Jean-Marc Ayrault, est complètement dépassé. Il y a une semaine, le ministre socialiste a confondu Bachar Al-Assad avec Saddam Hussein, qui rappelons le est mort en 2006. Pour lui le président syrien est coupable d’assiéger les villes d’Alep et Daraya près de Damas avec le soutien des Russes. L’ancien maire de Nantes assistait ce jeudi à une réunion avec ses homologues de la coalition à Washington, réunion dans laquelle la France ne pèse pas.

En attendant la suite des manœuvres de la coalition, c’est une affaire macabre qui occupe l’actualité de la guerre en Syrie, impliquant directement les alliés de la coalition occidentale : l’exécution filmée et diffusée d’un jeune palestinien de 12 ans par les forces dites rebelles du groupe salafiste Noureddine Zinki. Cet enfant était suspecté de se battre au sein des brigades Al-Qods, un groupe palestinien pro-Damas. De leur côté, ces mêmes brigades ont affirmé que le jeune garçon n’était pas des leurs mais seulement un enfant réfugié… Après les terroristes d’Al-Nosra qui selon l’ancien ministre Laurent Fabius faisaient du “bon travail”, c’est à présent avec des égorgeurs d’enfant que le ministère des affaires étrangères entend mener la guerre au Moyen Orient.

Source : TV Libertés