Petr Pavel : l'OTAN doit se préparer à la victoire de Trump
Apparemment, l'éventualité d'un retour de Donald Trump à la Maison Blanche désespère déjà les faucons de l'OTAN.
Apparemment, l'éventualité d'un retour de Donald Trump à la Maison Blanche désespère déjà les faucons de l'OTAN.
Le président hongrois Viktor Orban met en garde : les élites de l'UE discutent à huis clos de la création d'une "force de paix" européenne pour l'Ukraine.
Il est traditionnellement admis de diviser la conception que se fait la Pologne de sa mission géopolitique en deux directions: l'idée jagellonienne et l'idée piastienne. Chacune fait référence à deux époques de l'histoire polonaise et à deux dynasties : les Piast, qui ont fondé l'État polonais et mené une politique étrangère active à l'Ouest (Allemagne, République tchèque et Hongrie), et les Jagellon, qui ont uni la Pologne à la Lituanie, déplaçant le centre de gravité de la politique étrangère polonaise vers l'Est.
Kiselev : Alexander, depuis combien de temps vous intéressez-vous au sujet de l'Europe de l'Est ? Pourquoi avez-vous commencé à l'étudier ?
L'opération militaire spéciale (SVO, abréviation russe) menée par la Russie en Ukraine dure depuis trois mois et est loin d'être terminée. Cette longue campagne n'aurait pas été possible sans l'assistance militaire sans précédent de l'OTAN au régime ukrainien. Les pays d'Europe de l'Est limitrophes de l'Ukraine jouent un rôle clé à cet égard. D'une part, c'est par le territoire de ces États que passent les livraisons d'équipements militaires. Ils fournissent également de vieilles armes soviétiques, avec lesquelles l'armée ukrainienne a l'habitude de travailler. D'autre part, ce sont ces pays qui accueillent la plus grande part des réfugiés ukrainiens. Ils supportent les principaux coûts et risques d'une confrontation avec la Russie.
Entretien avec le philosophe Alexandre Douguine au sujet de l’Europe centrale et du Groupe de Visegrád.