BATACLAN : L’ANTRE DE LA TORTURE ?
La France se réveille avec la gueule de bois après les attentats niçois et c’est une nouvelle secousse d’horreur qu’elle doit subir. Remuer le passé, pourtant récent, de l’attentat au Bataclan. Et si tout n’avait pas été dit ? Alors que l’information de possibles décapitions dans l’enceinte de la salle de spectacle avaient fait trembler le net sans qu’aucune vérification ne soit possible, le voile de la vérité s’est levé avec la parution du rapport de la commission d’enquête. Lors de l’audition à huis clos du 21 mars, les policiers de la Brigade anti-criminalité du Val de Marne, arrivés sur les lieux en premier, ont décrit des scènes qui dépassent l’entendement. En effet, selon un gardien de la paix, des corps de victimes n’ont pu être présentés aux familles à cause des sévices qu’ils auraient subis. Certains avaient été égorgés, décapités, ou éviscérés. L’officier rapporte également que des femmes auraient subi des mutilations de leur appareil génital. Le tout aurait été filmé pour satisfaire les besoins d’images de l’Etat Islamique pour réaliser ses vidéos de propagande. L’explosion des kamikazes et la destruction dans la foulée de leurs téléphones portables n’ont visiblement pas permis de confirmer l’envoi des images. Le gardien de la paix ajoutera par la suite que des actes sexuels ont été mimés sur certaines femmes avant de les mutiler. D’autres victimes ont quant à elles été énucléées.
Des révélations glaçantes tant par leur violence que par l’omerta qui les entoure. Deux jours plus tard, toujours à huis clos, la commission d’enquête entendait Michel Cadot, le préfet de police de Paris. Le président de la commission, le républicain George Fenech l’a interrogé sur ces révélations sans que le haut fonctionnaire ne semble véritablement en mesure de répondre. Il a simplement précisé qu’aucun objet tranchant n’aurait été retrouvé sur les lieux. Une lettre écrite par le père d’une des victimes a toutefois été lue lors de l’audition. La missive relate que l’Institut Médico-légal l’aurait prévenu que son fils avait été éviscéré et qu’un des terroristes lui aurait coupé les testicules pour lui mettre dans la bouche. Par ailleurs, le visage de la victime était à demi enfoncé et son oeil droit avait été ôté, le tout ayant tuméfié sa face laissant des traces indélébiles jusqu’à la mise en bière à laquelle a assisté la famille… Christian Sainte, le chef de la police judiciaire de Paris, n’a pas non plus été en mesure de confirmer ou d’infirmer les faits.
Pour autant, on imagine mal les policiers, premiers à pénétrer dans le Bataclan, avoir un quelconque intérêt à mentir sur ces éléments, d’autant que plusieurs précisent avoir été obligés de sortir tant les scènes étaient insoutenables. La question qui subsiste porte alors sur le silence quant à ces précisions cruciales puisqu’elles révèlent des modes opératoires différents des kamikazes dont les uniques motivations sont de faire un maximum de morts… Par ailleurs, le fait qu’un ou des terroristes aient pris le temps de torturer les victimes peut en partie expliquer pourquoi le carnage n’a pas été d’une ampleur encore plus importante… En bref, si le ministre de l’Intérieur et le premier ministre expliquent à chaque attentat que toute la lumière doit être faite sur ces actes… il semble que tout le monde ne soit pas autorisé à être éclairé.
Source : TV Libertés